Le bulletin de notes de la phase aller : FC MONDERCANGE

Après un début de saison plus que satisfaisant, la lourde défaite contre le Swift a plongé les hommes de Samy Smaili dans une spirale infernale dont ils ne se sortent pas. Le maintien sans barrage sera-t-il encore accessible ?

Au bout de 5 journées, le FC Mondercange comptait 12 points sur 15 possibles et était le tube de l’été sur toutes les lèvres de BGL Ligue, à 1 point seulement du leader differdangeois. Tout allait bien dans le meilleur des mondes pour les tuniques rouges avant la descente aux enfers : pas une seule victoire à se mettre sous la dents depuis le 3 septembre. Éléments d’explication.

Le joueur : Teddy Da Silva

À 29 ans, le gardien n°1 de Monnerich sera la clé de la deuxième partie de saison. En encaissant 28 buts en 14 rencontres, il pourrait apparaître le coupable idéal en regardant uniquement les chiffres. Mais il est l’arbre qui cache la forêt d’une défense beaucoup trop poreuse. Pour preuve, lors de la cinglante défaite à domicile contre Hesperange (0-6, 8e journée), Da Silva n’a rien pu faire avec trois grossières erreurs de ses défenseurs dans leur propre camp, deux contre-attaques qui n’ont fait qu’une bouchée des lignes mondercangeoises, et un coup du sort. Et lorsque Smaili titularise deux semaines plus tard Flavio Hoffmann dans les cages contre le Titus, les Rouge encaissent 4 nouveaux buts dont trois sur des centres repris devant une défense hagarde et un dernier suite à une sortie hasardeuse du portier…
Une saison réussie ou tout du moins sauvée pourrait dépendre de la faculté de Da Silva à haranguer sa défense et pallier ses errements.

Le fait marquant : moins bonne attaque du championnat

Le début de saison canon semble anecdotique après un enchaînement de dix matchs sans victoire au cours desquels Mondercange a encaissé 27 buts contre 10 marqués seulement. Si la défense est en grande partie responsable du naufrage, le secteur offensif est bien à la peine : 17 ballons au fond des filets, c’est le total le plus bas de la BGL Ligue. Lors d’un tiers des rencontres de la phase aller, Delgado et consorts n’ont pas fait trembler les filets. Pire : aucun but à l’horizon depuis 241 minutes de jeu, ce qui porte la différence de buts à -15 pour les hommes de Smaili, un élément qui pourrait coûter cher lors du bilan en mai prochain.

La reprise

Opération dégraissage dans l’effectif avec les départs au cours du mercato de Jérémie Branca à Thionville, Lamine Fall au Marisca, Hoffmann à Gandrange, Kaylesiz en Belgique et la séparation avec Mayery et Cruz. Alessandro Alunni revient en revanche après 6 mois de pause dans sa carrière et le FC Mondercange a recruté Ladji Touré de National 2 (Belgique) en défense et Madan Samba de National 2 (France) en attaque. La préparation hivernale a été très dense avec 4 rencontres depuis le début de l’année et une dernière confrontation amicale à venir ce dimanche face à Wiltz. Les matchs officiels du mois de février vont s’avérer décisifs avec le déplacement contre un US Mondorf en forme avant la trêve et l’affrontement des deux premiers du championnat, le FCD03 puis le F91. 

Notre prono sur la phase retour : lutte pour le maintien

Après deux années dans l’élite, le FC Mondercange n’est pas à la fête. D’un point de vue comptable, grâce à un départ tonitruant, la 12e place synonyme de premier non barragiste semblerait satisfaisante. C’est sans compter les dynamiques des Rouge et de leurs principaux concurrents pour le maintien. Käerjeng escalade une pente inverse après un début de saison catastrophique, Mondorf et Mersch progressent et obtiennent des résultats réguliers, la Jeunesse pourrait profiter de son match en retard ce week-end contre le Victoria pour grimper de quatre places au classement… Mondercange est prévenu : l’état d’urgence est déclaré.

Bulletin phase aller : Racing Luxembourg
Bulletin phase aller : Victoria Rosport
Bulletin phase aller : Progrès Niederkorn
Bulletin phase aller : UNA Strassen
Bulletin phase aller : Marisca Mersch
Bulletin phase aller : CS Fola Esch
Bulletin phase aller : La Jeunesse d’Esch

Marco Noel (et Camil Baouz)