Le Progrès avait décidé d’offrir à ses supporters un spectacle de zumba avant la rencontre face au Racing. Et au vu de la première période, on se dit que les danseurs et les danseuses n’avaient pas à rougir de leur prestation, loin de là. Car il a en effet fallu attendre la… 28e minute pour voir une première réelle opportunité arriver. Et encore, celle-ci est venue d’un pénalty généreusement offert par l’arbitre au Racing. Mais même là, pas moyen de débloquer la rencontre. Dembélé se chargeait de tirer et envoyait le ballon directement sur le poteau. Une opportunité manquée qui allait doucement réveiller le Progrès et son attaquant Antoine Mazure qui, à la 35e minute, reprenait un centre venu de la gauche et provoquait un léger frisson dans les tribunes. Mais Romain Ruffier, le portier du Racing, veillait et détournait assez facilement le ballon. Le reste du temps, chaque initiative — des deux côtés — se terminait par une passe ratée, un hors-jeu ou un bon retour défensif de l’adversaire.
Rossi débloque la rencontre
La seconde période voyait le Progrès repartir avec de meilleurs intentions que son adversaire du jour. Dix minutes après la reprise, Mazure avait l’opportunité d’apporter le danger dans la défense du club de la capitale mais gâchait tout en jouant trop collectif. À la 68e minute de jeu, sur un corner tiré à ras de terre aux abords de la surface, Irvin Latic tentait sa chance d’une frappe enroulée et Ruffier devait s’employait pour repousser la balle en corner. De maigres opportunités qui ne nous mettaient pas grand chose sous la dent. Cela dit, c’était toujours mieux que la prestation d’un Racing complètement éteint depuis le retour des vestiaires. Un racing qui allait pourtant débloquer la rencontre lorsque Karim Rossi, entré en jeu à la place de Dembélé à la demie-heure de jeu, plaçait une tête imparable aux fond des filets sur un coup-franc aux trente mètres venue de la droite (0-1, 78e). Le suisse, arrivé cet été en provenance de la Bulgarie, inscrivait son premier but de la saison. Un but contre le cours du jeu qui allait réellement réveiller les hommes de Stéphane Léoni. Toni Luisi, jusque-là peu en vue, poussait.
Le chaos en fin de match
À la 88e minute, Romain Ruffier se voyait coupable d’une faute sur Conrad Azong et l’arbitre de la rencontre sifflait un pénalty pour Niederkorn. Un pénalty transformé par Luisi, qui avait prit Ruffier à contre-pied et qui pensait recoller au score. Mais c’était sans compter une prestation peu lumineuse de monsieur Sabotic, qui refusait le but et demandait à l’attaquant de retirer son pénalty en raison de l’intrusion d’un joueur dans la surface. Luisi gardait son côté mais Ruffier changeait le sien et stoppait la frappe du luxembourgeois. Sur l’action qui suivait, le Racing doublait la mise grâce à Hennetier, qui fusillait Sébastien Flauss dans la surface de réparation (0-2, 90e). Le match en restait là. Le Progrès l’a mauvaise, tandis que le Racing peut sourire. Le club de la capitale a désormais cinq points d’avance sur son adversaire. Des points qui coûteront peut-être cher en fin de saison.
Les compositions des deux équipes :
Progrès Niederkorn :
Flauss – Ferino (Karayer, 77e) – Ba – Skenderovic – Bastos – Bohnert – Latic – Vogel – De Almeida (Duarte, 82e) – Mazure (Azong, 72e) – Luisi
Racing Union :
Ruffier – Mersch – Skenderovic – Omrani – Crillon – Holter – Nakache (Ikene, 77e) – Françoise – Tinelli (Hennetier, 71e) – Mabella – Dembélé (Rossi, 33e)
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