On va vraiment savoir ce que le PSG de Mauricio Pochettino a dans le ventre. Cyclothymique en championnat où il lui arrive d'avoir des égarements au point de voir Lille lui passer devant au classement, le club parisien se retrouve face au mur bavarois sur lequel il a buté il y a moins de huit mois à Lisbonne.
La plus prestigieuse compétition européenne est devenue une obsession pour le club parisien qui vendrait titres et trophées nationaux pour la coupe aux grandes oreilles. Son parcours en poule ne fut pas une balade de santé, mais sa démonstration au FC Barcelone lui a redonné de la légitimité pour aller au bout de son rêve.
Privé de Florenzi, Verratti, Icardi, Kurzawa, Paredes et Bernat, Paris compte beaucoup sur son trio magique (Neymar, Mbappé, Di Maria) pour secouer le cocotier bavarois. Ce ne sera pas du luxe face à une formation qui file vers un nouveau titre en championnat. Seule ombre au tableau des Munichois, l'absence de son buteur en série, Lewandowski et, dans une moindre mesure, de Gnabry, positif au coronavirus.
Chelsea et Porto étaient les adversaires recherchés par les grosses cylindrées. Les plus abordables peut-être au moment du tirage au sort. Les Blues ont cependant pris du galon depuis que Thomas Tuchel est arrivé et sans cette improbable sortie de route en Premier League le week-end dernier contre West Bromwich Albion, ils auraient signé une série de 16 matches sans défaite.
L'entraîneur allemand peut compter sur un noyau au grand complet au contraire de Sergio Conceição privé de Oliveira et Taremi, suspendus.
Habituée à laisser le ballon à l'adversaire et adepte d'un jeu de contre en Ligue des champions, l'équipe portugaise comptera sur le réalisme cynique qui a éliminé la Juventus en huitième de finale pour créer une nouvelle surprise.
Christophe Nadin
Ce mercredi soir à 20h45, FC Porto – Chelsea et FC Bayern Munich – PSG
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