Alors que la saison de BGL Ligue reprend ce 6 août, présentation de toutes les écuries présentes au sein de l’élite.
Ce n’est pas peu dire qu’il y a eu pas mal de départs du côté du Racing en ce mercato. Pour tout dire, il serait presque compliqué de noter ici tout ceux qui ont quitté le navire, tant le nombre est conséquent. Avec près de 20 départs, le Racing fait ainsi peau neuve, et compte miser sur deux nouvelles sacrées donnes : un nouveau coach, Marco Martino, et une utilisation plus prolifique des membres de son académie, source de fierté du club.
«Tous ces départs n’ont pas été une mauvaise surprise, je connaissais la situation avant d’arriver. Je ne peux pas me cacher derrière ça »
Marco Martino
De là à parler de changement d’ère ? Pas nécessairement, pour le jeune technicien de 29 ans. « Nouvelle ère, je ne sais pas. Oui et non. C’est sur qu’il y a eu beaucoup de joueurs sortants et qu’on va donner la chance à certaines personnes de l’académie, mais le Racing reste le même. On a fait sept transferts de joueurs évoluant en BGL Ligue et qui se connaissent. Selon moi, cela peut être plus intéressant que de prendre un étranger potentiellement supérieur sur le papier, mais qui a besoin d’un réel temps d’acclimatation ».
Un entraîneur qui avance confiant
Alors que le Racing a vécu une « très bonne préparation, lors de laquelle on a pu se mesurer à des adversaires de différents niveaux, que cela soit BGL Ligue, Promotion d’Honneur ou club de l’étranger », les interrogations sont nombreuses autour du club de Karine Reuter, qui, ces dernières saisons nous avait habitué à plus de bling-bling. Et la curiosité grandit forcément, avec la nomination d’un technicien âgé de 29 ans. Un choix que l’entraîneur assume et voit comme une potentielle ouverture vers plus de choix audacieux de ce genre dans le futur. « Le Racing a pris un risque en me nommant, mais je pense que cela peut payer. Si cela fonctionne, cela pourrait donner des idées à d’autres clubs. Et pour être honnête, avec tout le respect que j’ai pour mes confrères, quand on voit un bon nombre d’entraîneurs qui changent régulièrement de clubs sans faire le moindre exploit, je ne vois pas en quoi c’est si grave de donner la chance à quelqu’un de nouveau. De mon côté, j’estime être prêt pour cette étape. Je sais que ça ne sera pas toujours facile, mais c’est pour moi une entente parfaite entre les deux partis. »
Marco Martino poursuit, en assurant que choisir ce poste dans une saison de grande transition, n’est en aucun cas casse-gueule. « Tous ces départs n’ont pas été une mauvaise surprise, je connaissais la situation avant d’arriver. Je ne peux pas me cacher derrière ça. Pour moi, je préfère avoir un groupe qui est vraiment là mentalement, qui veut être présent, et qui a envie de faire de grandes choses. C’est ce que je ressens dans ce cadre de 23 joueurs, avec toutes les positions doublées ».
Avec un groupe qui le satisfait, la question des objectifs vient alors. Un sujet sur lequel l’entraîneur préfère patienter avant de donner une réponse. « Fixer des objectifs alors que le mercato n’est pas fini avant fin août est compliqué et prématuré . Le but, comme toujours, est de gagner tous les matchs. On ne se met pas de pression, mais cela ne signifie pas qu’on va jouer tranquillement sur le terrain ». Il faudra donc attendre quelques matchs donc avant d’être fixé pour en savoir plus sur ce Racing new-look et sur sa capacité à mener à bien son nouveau projet. Et, avec Mondorf, Differdange et Dudelange pour débuter, les premières réponses devraient venir bien vite.
Le prono de la rédaction : 13e : Saison de transition pour un club qui, malgré des jeunes talentueux, devrait souffrir lors de ce cru 2023/2024
Les cinq premières journées du Racing :
Mondorf – Racing
Racing – Differdange
Dudelange – Racing
Racing – Jeunesse Esch
Marisca Mersch – Racing
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