Va-t-il y avoir des différences entre cette édition et la précédente ?
La différence c’est, du moins je l’espère, que cette édition se fera sans restrictions COVID ! En 2019, on a fêté le dixième anniversaire du tournoi, avant de devoir annuler en 2020 à cause de la crise sanitaire. On a pu reprendre l’année dernière, mais avec des restrictions et tests pour les joueurs et spectateurs. Cela n’était pas évident et a demandé beaucoup de travail, même si on a tout de même réussi à l’accomplir. Si on pouvait cette année faire sans tout ça, ce serait parfait !
On continue donc avec le même format que l’an passé ?
Tout à fait. On continue avec 32 hommes, 32 femmes, et 16 pour les doubles de chaque catégorie. Les matchs auront lieu sur les quatre courts extérieurs, tout en laissant un court pour l’entraînement. Les joueurs pourront aussi s’entraîner sur les deux terrains réservés à Esch lors du tournoi.
Pourra-t-on voir quelques luxembourgeois ?
C’est difficile de savoir aujourd’hui car les joueurs sont encore dans le processus de l’inscription à l’ITF. On recevra les listes finales dans un futur proche, mais pour le moment, on ne peut pas savoir. Nous avons quatre wild cards par sexe pour le tableau final, et six pour les qualifications.
Quel est le pourcentage de luxembourgeois généralement ?
Je dirais que c’est environ 5% en comptant les qualifications.
Arrivent-ils généralement à rejoindre le tableau final ?
Oui, cela arrive. Si vous prenez l’année 2018, il y avait même Chris Rodesch qui avait remporté la compétition ! C’est le premier luxembourgeois à l’avoir fait, lui qui est un joueur du club de Schifflange. Cela a été une très grande fierté pour tout le monde ici. Nous n’aurons pas de joueurs du club cette année malheureusement.
Quelles sont les nationalités les plus lointaines que l’on peut retrouver sur un tournoi comme celui-ci ?
C’est difficile à dire, il y a des gens qui viennent de partout ! Du Brésil, du Pérou, d’Australie… Les gens viennent vraiment des quatre coins du monde, c’est assez formidable.
Combien de temps un tournoi comme celui-ci prend il à préparer ?
On commence généralement avec une première réunion du comité d’organisation fin avril. Il faut compter quelques mois pour tout mettre en place. C’est beaucoup de travail, mais cela en vaut la chandelle. L’affectation des terrains, la préparation des espaces pour le public… Il va par exemple y avoir une tente VIP qui se trouvera face à tous les terrains – et en particulier celui de la finale – mais aussi de nombreux autres espaces prévus pour les spectateurs, ainsi que le restaurant, qui sera évidemment ouvert. Le cadre que nous avons ici est tout de même extrêmement plaisant, dépaysant, et avec le chalet, nous pouvons vraiment offrir une expérience extrêmement agréable pour tous les spectateurs, qui peuvent savourer une boisson aux abords des terrains… C’est véritablement un grand travail de fait, ce qui est nécessaire, puisque nous accueillons généralement plus d’une centaine de personnes par jour.
Il y a t-il une véritable inquiétude pour la tenue du tournoi, vis-à-vis de la remontée des cas Covid ?
Nous avons fixé un cap, et nous espérons pouvoir continuer ainsi, sans restrictions. L’année dernière, on s’est adaptés à la situation, et on le fera de nouveau si nécessaire. Mais on veut croire en un tournoi « normal », qui est forcément plus festif.
De beaux noms sont passés par ce tournoi : Tsitispas, Van Assche, Otte… Est-ce que c’est une fierté de les voir par la suite être sur le grand circuit ?
C’est clair que c’est une grande fierté. Voir tous ces joueurs qui sont passés par le tournoi et devenir des grands noms, cela fait plaisir. Quand je pense à Tsitsipas, qui avait gagné en double mais pas en simple, c’est sûr que cela fait quelque chose. Oscar Otte, lui, avait gagné la deuxième édition du tournoi.
Si on prend l’exemple de Tsitsipas, on peut donc en conclure que c’est plus facile d’aller en finale de Roland Garros que de gagner le tournoi de Schifflange ?
C’est une manière de voir les choses (rires) !
Partenaire principal depuis 2018, Telkea continue cette forte collaboration avec le Tennis Club de Schifflange pour la tenue du Telkea Open, heureux de participer à l’expansion des tournois au sein du Grand-Duché : « La relation entre Telkea et le club de Schifflange date d’il y a très longtemps et a toujours été extrêmement riche. » confirme Marie Citerne, Marketing & Communication Manager chez Telkea. « Le facteur de proximité est évidemment important, mais cela ne se limite pas à ça. Le sport au Luxembourg est très présent, et faire le choix de soutenir ce genre d’associations, de lui offrir plus de visibilité, va parfaitement dans le sens de ce que la compagnie veut offrir. Faire découvrir l’univers du club à des clients est toujours une réelle réussite. Ils n’ont d’ailleurs généralement pas envie de partir (rires) ! Cela nous permet aussi de prôner le bien être en fédérant nos collaborateurs au sein d’évènements sportifs. Ce partenariat est donc vu dans une globalité, et toutes les cases sont cochées pour expliquer notre engagement au sein du tournoi. »
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