Arrivé dans la peau d’un titulaire indiscutable à Benfica, Leandro Barreiro semble désormais devoir se contenter de miettes en sortie de banc. Jusqu’à quand ?
Tout va très vite dans le football. Considéré comme un des poncifs les plus connus du sport roi, le milieu de terrain luxembourgeois a pu constater qu’il était en tout cas toujours d’actualité.
Arrivé dans la capitale portugaise cet été pour défendre les couleurs de Benfica, Barreiro était l’un des choix du coach Roger Schmidt qui le considérait comme un joueur qui deviendrait alors un rouage important de son XI de départ. Ce qui avait pu être constaté après les rencontres de préparation ainsi que les premiers matchs officiels de la saison, où le milieu de terrain était titulaire pour les quatre premières rencontres de championnat. Des débuts rêvés d’un point de vue personnel, mais qui ne reflétaient pas vraiment la dynamique de son équipe, plutôt embourbée dans une crise identitaire avec une gronde des supporters à l’égard du coach en place, pointant du doigt des résultats en dents de scie et un jeu proposé indigne du standing du club lisboète.
La sentence est donc tombée fin août et Roger Schmidt a été remercié, laissant place à un nouvel entraineur en la personne de Bruno Lage. Le technicien portugais, déjà passé par Benfica où il avait entrainé les jeunes et l’équipe A entre 2018 et 2019 s’est donc retrouvé à la tête d’un effectif qu’il n’avait pas forcément choisi. Et comme souvent lors de l’arrivée d’un nouveau coach en cours de saison, des joueurs sont sortis de l’équipe quand d’autres ont pris leur place. Ainsi, Barreiro s’est retrouvé éjecté des titulaires, l’axe Kokcu-Florentino semblant désormais satisfaire l’entraineur originaire de Setubal. Et les résultats lui donnent pour l’instant raison puisque depuis son arrivée à la tête de Benfica, Bruno Lage est sur une série de trois victoires, dont une en Ligue des Champions à Belgrade face à l’Étoile Rouge, qui n’est jamais un déplacement facile. Depuis l’arrivée de Lage, Barreiro doit donc se contenter d’entrées en fin de rencontres. Il n’a, en tout et pour tout, disputé que 26 petites minutes depuis l’arrivée du nouvel entraineur.
Barreiro devra donc se battre pour regagner sa place dans une équipe qui semble commencer à tourner sans lui. Pas la plus simple des tâches, mais c’est bel et bien le lot des grands clubs. Barreiro en a rejoint un cet été, à lui désormais de montrer qu’il peut se surpasser et franchir encore un cap.
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