Alien Vs. Predator (Capcom – arcade – 1994)
Depuis la découverte du crâne d’un Xénomorphe à la fin du film Prédator 2 (1990 – Stephen Hopkins), le fantasme de voir ces deux monstres sacrés s’affronter n’a cessé de croître et Capcom en 1994 va en profiter pour proposer sa propre version de cette guerre sanglante au travers d’un beat them all particulièrement réussi.
Plus inspiré des comics Dark Horse que par les films, le jeu prend place sur une terre infestée par les créatures popularisées par Ridley Scott. Développé pour les salles d’arcades, AvP nous propose de contrôler quatre personnages différents (Une humaine, deux predators et une sorte de robot Schwarzy) qui s’allient pour mettre une belle branlée aux cracheurs d’acide qui ont envahi notre belle planète. Vraiment joli, bourré de clins d'œil aux deux univers et proposant une belle palette de coups, cet indispensable de la grande époque du beat them all reste efficace surtout quand il se déguste à plusieurs !
Alien Trilogy (Probe Software – PC/Playstation et Saturn -1996)
Si les consoles de l’ère 32 bits n’étaient pas ce qu’il y avait de mieux pour accueillir du FPS, Alien Trilogy avait quand même fait son petit effet lors de sa sortie. Bien sur en 2021, ce mélange de sprite 2D et de décors en 3D pique un peu les yeux et et c’est pas évident de reprendre en main ce type de jeu avec une manette PsX mais grâce à l’ambiance des films plutôt bien retranscrite et aux nombreux niveaux qui s’inspirent des trois premiers films de la franchise on reste face à un fier représentant de ce qui se faisait de mieux à l’époque en adaptation de long métrage en jeu vidéo. Si vous êtes curieux de voir ce que pouvait donner un jeu d’action ou Ripley tente de survivre comme elle peut dans des couloirs infestés de bestioles, Alien Trilogy fait encore le taff 25 ans après sa sortie.
Aliens Vs Prédator (Rebellion – PC/Ps3 et Xbox 360 – 2010)
Si nous mettons en avant la version de 2010 qui était une sorte de reboot pour les consoles de l’époque, il est à noter que depuis 1994 sur Jaguar (oui il y a des bons jeux sur cette console) la guerre qui oppose les aliens aux prédators fait rage dans des FPS plutôt réussis qui nous permettent d’incarner au choix un marine, un prédator ou un xenomorphe. Trois personnages donc pour trois gameplay bien distincts qui permettent de relancer l'intérêt chez le joueur qui découvre les mêmes niveaux sous trois angles différents. Une fois arrivée sur PC en 1999, AvP utilisera la même formule mais va prendre de l’ampleur et nous secouer en proposant en plus un mode multi-joueurs intense qui sera transcendé dans la suite cette fois développé par Monolith qui arrivera en 2002. Ces différentes versions de la franchise furent saluées par le public et la critique mais il faut dire que nous étions en face de jeux vraiment très solides techniquement avec de vrais qualités ludiques. La version de 2010 ne sera pas aussi bien accueillie mais pour le bourrin qui écrit ces ligne actuellement nous étions face à un jeu très efficace qui ne bouleversait pas la formule mais l’utilisait avec soin pour nous plonger dans un jeu gore et suffisamment fun pour ne pas complètement décevoir les joueurs ainsi que les fans de ces monstres sacrés du cinoche qui tâche.
Alien Isolation (Creative Assembly – PC, Ps4 et Xbox One – 2014)
Vous l’avez vu dans ce dossier, la saga Alien a principalement été adapté au travers de jeux d’action particulièrement bourrin où notre avatar doit affronter une armée entière de xénomorphes en étant armé jusqu’au dent, et pourtant, tout a commencé en 1979 avec un film d’horreur particulièrement anxiogène. Et si nous avons encore la preuve cette semaine avec Aliens Fireteam Elite que c’est avant tout la vision guerrière de James Cameron (Aliens – 1986) qui inspire le plus les développeurs, en 2014 Sega au travers de l’équipe de Creative Assembly tente de proposer une adaptation plus viscérale mais surtout bien plus proche du film de Sir Ridley Scott.
Se voulant comme une véritable suite au premier film, Isolation nous met dans la peau d’Amanda Ripley (oui oui la fille d'Ellen Ripley) en l’an de grâce 2137 soit quinze ans après l’attaque du Nostromo par la créature qui nous intéresse aujourd’hui. Après le découverte de la boite noire du vaisseau Amanda et un équipage vont se rendre sur la station Sebastopole pour essayer d’en savoir plus sur la disparition de sa mère. Une fois sur place, elle devra elle aussi survivre à la dangereuse créature qui déambule dans les couloirs abandonnées de la station.
Pure jeu de survie en territoire hostile, Isolation est une petite perle qui fait son maximum pour nous foutre le trouillomètre à zéro. En décidant d’opter la vue à la première personne les développeurs nous plongent complètement dans la tête d’Amanda qui se retrouve seule mais surtout la plupart du temps désarmée face à la créature. Cette fois, ce n’est pas une centaine de monstres que l’on massacre et pourtant jamais nous n’avions eu aussi peur dans un jeu inspiré par le chef d'œuvre du cinéaste anglais. Véritable jeu du chat et de la souris version horrifique, Alien Isolation profite aussi d’une réalisation soignée et d’une ambiance sonore de haute volée qui favorise vraiment l’immersion dans ce titre particulièrement réussi qui est toujours largement recommandable peu importe la plate-forme que vous utilisez mais attention, si vous le tentez avec un casque V.R… nous ne fournissons pas les slips de rechanges !
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