Comme tous les ans, la licence UEFA a fait des victimes. Si Hesperange a définitivement fait une croix dessus, Dudelange et le Progrès devront passer en 2e instance pour obtenir le précieux sésame.
Comme tous les ans, les fameuses licences UEFA font beaucoup parler au Grand-Duché. Et c’est dans un communiqué de presse envoyé sur les coups de midi que les premières informations sont tombées : 9 des 16 clubs de l’élite ont obtenu la dite licence en première instance. Differdange, Rosport, Mondorf, Strassen, Wiltz, Mondercange, Pétange, le Racing et la Jeunesse Esch sont les clubs ayant passé l’obstacle UEFA sans encombre, et qui peuvent donc totalement se concentrer sur leur fin de saison. À noter que parmi ce groupe de 9, le Racing et Mondercange s’évitent les péripéties de la saison passée où ils avaient obtenu la licence en deuxième instance, tandis que la Jeunesse et Pétange font désormais partie des bons élèves avec cette obtention directe, contrairement à la saison passée où les deux clubs s’étaient vus refuser l’octroi du précieux sésame. La juste récompense après avoir redressé les comptes de la Vieille Dame pour Marc Theisen et le fruit d’un investissement massif du nouveau président Ado Kojo à l’UTP.
D’autres cas ne nécessiteront pas d’autre passage devant la commission, mais pour des raisons beaucoup moins reluisantes. Trois clubs ont en effet renoncé en cours de procédure à l’obtention de la licence UEFA et ne pourront donc pas être européens la saison prochaine en cas de qualification sportive. Outre le Fola et Rodange, le Swift fait partie de ces équipes-là, et cela vient donc confirmer ce qui était déjà quasiment acté et su de tout le monde depuis plusieurs semaines : Hesperange ne pourra pas être européen la saison prochaine.
Enfin, quatre clubs luxembourgeois n’ont pas obtenu la validation UEFA en première instance et devront donc retenter leur chance le 14 mai prochain : Bettembourg, Hostert ainsi que… Dudelange et Niederkorn ! Si le fait de passer en seconde instance peut paraitre alarmant, rien n’est encore perdu notamment pour les deux clubs habitués aux joutes européennes.
Le F91 et le Progrès avaient en effet déjà validé leur licence en deuxième instance lors de l’exercice précédent.
Contactés par nos soins, le président dudelangeois Gerry Schintgen s’est dit assez serein quant à l’issue finale du dossier : « Je suis plus inquiet de ne pas être européen sur le terrain que de ne pas avoir la licence UEFA ». Il ne s’agit que d’un problème de délai dans la transmission des documents à l’auditeur qui devrait donc être facilement rattrapé en appel.
Même son de cloche du côté de Niederkorn où Thomas Gilgemann nous a révélé n’avoir pu remettre tous les formulaires en temps et en heure du fait de contre-temps indépendants de la volonté du club, mais s’est dit confiant quant à une issue finale positive. Le Progrès fait cependant face à une situation un peu plus périlleuse que le F91 puisqu’il devra obtenir sa licence pour l’exercice 2024-2025 ainsi que celle de la saison passée ! En effet, elle lui a été retirée suite à une erreur de facturation qui n’a pas été comptabilisée dans le bon bilan financier selon les dires du président du Progrès.
Si rien n’est encore acté et que l’optimisme reste de rigueur, il faudra surveiller attentivement l’évolution du dossier pour le F91 et le Progrès d’ici le 14 mai, date de la deuxième instance qui entérinera le destin européen des deux clubs voulant évidemment s’éviter un scénario catastrophe qui rappellerait celui vécu notamment par le Swift la saison passée et qui lui vaut désormais une quatrième interdiction de transfert…
Boris Saint-James et Marco Noel
Mental Médias SARL
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