L’interview décalée de Louis Louka (copilote de Charles Munster)

Il est l’homme qui murmure dans le casque de Grégoire Munster et le guide sur les plus belles spéciales des rallyes européens. Interview décalée et sans grip de Louis Louka.

DAF OU GAF ?

Droite à fond !

Ingrassia ou Elena ?

Ingrassia

Réflexion ou action ?

Un copilote est plutôt dans la réflexion. Le pilote se charge d’agir !

Quelle est votre meilleure anecdote en rallye ?

Au South Belgian Rally l’année passée, j’avais repéré un gros raccourci sur la carte pendant les reconnaissances, qui pouvait nous faire gagner beaucoup de temps. Il était indiqué qu’il s’agissait d’une route asphaltée, parfaitement normale. Mais en réalité, c’était un petit chemin dans les bois, où je ne me serais sans doute même pas aventuré avec mon VTT ! Grégoire, perplexe, m’a plusieurs fois demandé si j’étais sûr de mon coup… Je lui ai certifié que oui, même si j’étais de moins en moins confiant au fur et à mesure ! Si on avait dû faire demi-tour, je ne sais pas comment on aurait pu faire…

C’est passé de justesse, mais je ne l’ai plus repris par la suite !

Quel est votre moment préféré de la journée ?

Le soir, avec le sentiment du devoir accompli ou d’avoir progressé d’une façon ou d’une autre.

Qui pourrait être votre mentor ?

Alexandre Astier ! J’admire cet homme pour sa pluridisciplinarité. Et c’est une qualité que doit avoir un copilote. Et puis j’adore son humour aussi !

Que chantez-vous sous la douche ?

Femmes des années 80. Mais seulement quand je suis sûr que je suis tout seul…

Quel est votre plus gros challenge ?

La mécanique ! J’ai vraiment deux mains gauches, et c’est embêtant pour un copilote. Mais je progresse pas mal d’année en année.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?

Une montre, ma brosse à dents et un piano.

Comment expliqueriez-vous votre job à des enfants ?

Je dois veiller à ce que le pilote de la voiture soit toujours au bon endroit au bon moment, et faire en sorte que quand il peut rouler vite, il y aille à fond.

Si vous aviez l’occasion d’être quelqu’un d’autre pour une journée ?

Nicky Grist en 2001. Juste pour avoir le privilège de m’asseoir à côté de Colin McRae et de dire les notes avec autant de flegme.

Vous vous retrouvez avec une lampe d’Aladin entre les mains, quels seraient vos trois vœux ?

1. Atteindre le plus haut niveau possible dans ma discipline (évidemment).

2. Ne jamais décevoir les êtres qui me sont chers.

3. Que le métier de copilote soit reconnu à sa juste valeur dans le milieu du rallye.