Loïc, c’était bien vous le plus fort samedi dernier sur le parcours d’Ettelbruck, ce n’est pas trop frustrant de se contenter « seulement » du titre Espoir?
Si un peu, mais ce n’est pas si grave. Moi je suis inscrit comme espoir, et c’était la dernière course de Scott alors je suis content aussi pour lui. Le but était de gagner le titre espoir, et bien sûr gagner la course c’est la cerise sur le gâteau mais je ne suis pas frustré de ne pas avoir le titre élite.
En quoi le cyclo-cross pratiqué l’automne et l’hiver, aide à devenir un meilleur cycliste sur route durant le reste de l’année?
Ca dépend, mais cela me plaît car c’est un bon entraînement pour la route. C’est très bon pour l’explosivité et les sprints sur route. Le cyclo-cross, c’est un exercice où pendant une heure on est à fond, à 100% et c’est bien pour la route, lorsque l’on doit affronter 15km de montagne par exemple.
Concernant la saison sur route, est-ce que vous avez une idée du programme de l’équipe pour les premiers mois de l’année?
Le premier stage a lieu en février, durant deux semaines, et après arriveront les derniers préparatifs pour la saison sur route. L’équipe a prévu quelques courses en Italie, beaucoup de courses au Pays-Bas, le circuit des Ardennes, le Tour de Norvège…
2022 va marquer un tournant dans votre carrière, vous êtes excités de démarrer cette nouvelle aventure avec Riwal?
Oui je suis très content car cette année est importante pour ma carrière, mon développement. Je vais pouvoir disputer beaucoup de différentes courses, et puis c’est un niveau plus relevé auquel je vais me confronter.
L’objectif cette saison ce sera de découvrir un nouvel environnement et aussi le rôle d’équipier pour commencer?
Oui c’est cela. L’autre objectif important sera les championnats du Luxembourg, et les championnats de 3 pays avec l’Allemagne et la Suisse. Avec la FSCL il y a la Nations Cup également, puis surtout les championnats du monde qui sont un grand objectif pour moi. Il y aura aussi le Tour de l’Avenir, que j’ai pas pu finir l’an passé en raison d’une chute.
Comment définiriez-vous votre profil, plutôt polyvalent?
Je me vois comme un puncheur, quelqu’un qui peut faire presque tout. Je me comporte bien en montagne, mais au-delà des 20 kilomètres d’ascension c’est plus difficile pour moi, mais ca peut changer à l’avenir. Mais je préfère des pourcentages plus fort sur une plus courte distance en fait, c’est le genre de profil montagneux qui me plaît. Et le cyclo-cross m’aide beaucoup à ce niveau là. Au niveau des sprints, cela me plait aussi, mais dans des petits groupes de 30 à 40 coureurs. Le contre-la-montre c’est quelque chose que j’aime aussi. J’aime bien les arrivées en montagne aussi, un peu comme aux championnats à Harlange en 2021, ca me plait beaucoup.
Si il y a une course que vous ne manqueriez pour rien au monde en 2022, c’est laquelle?
Les championnats du monde (ndlr: en Australie cette année). C’est le plus grand objectif de l’année pour moi. Je suis encore très frustré de ne pas avoir participé à ceux de l’année passée.
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