Retour avec le team manager du Tornado Luxembourg sur la saison historique du club de la capitale, et sur le final four, évènement du week-end qui démarrera demain pour tenter de décrocher une place en D2 française !
Quel est votre rôle au sein du club pour ceux qui ne vous connaîtraient pas, et serez-vous à Dijon avec l’équipe ce week-end ?
Oui, je serai là comme à chaque fois. Et concernant le rôle que j’occupe au sein du club, je suis le team manager, rôle assez vaste, mais j’encadre l’équipe sur tout ce qui ne concerne pas le sport, et évidemment j’ai ma part de responsabilité sportive, à travers le recrutement des joueurs notamment où j’ai mon mot à dire.
Quel est votre ressenti en tant que team manager du club sur cette saison, au moment où le Tornado aborde l’un des moments les plus importants de son histoire ?
Nous sommes super satisfait forcément ! On avait l’objectif d’être top 8 au début de la saison, et on fait finalement un top 4 avec ce premier final four de l’histoire du club, la saison est déjà réussie pour nous, mais on va évidemment tenter d’aller chercher encore plus loin, puisqu’avec ce réaménagement des divisions françaises, il y a trois équipes qui montent cette année. Tâche à nous d’en profiter.
Être en D2 pour un club comme le vôtre, qu’est-ce que cela changerait concrètement ? Car on sait qu’en cas de montée, votre dossier devra être validé par la DNCG, cela sera-t-il une formalité ?
C’est vrai que la DNCG est la commission qui doit contrôler que tout est en règle, et pour ne rien vous cacher, si ça se passe bien pour nous ce week-end, c’est un travail qui aura lieu dès lundi matin si nous sommes concernés. J’ai commencé à regarder ça de près et je ne suis pas très inquiet, le club est géré en bon père de famille, il faudra juste que la fédération française comprenne qu’on n’a pas les mêmes contraintes ici. Au niveau de la masse salariale, ça devrait aller puisque nous n’avons pas de masse salariale chez nos joueurs, et ça restera le cas l’année prochaine même en cas de montée. Nous sommes très contents de l’ambiance qui règne dans ce vestiaire, où on a vraiment réussi à créer une vraie bande de potes et nous n’avons pas envie que cela change si on se met à payer certains joueurs, mais pas les autres.
Vous êtes dans une division française et vous n’êtes pas un club français, comment êtes-vous perçu, et avez-vous l’impression que cette perception a changé depuis cette saison où vous trustez les premières places ?
Oui on le ressent, et je pense qu’on le ressentira encore plus ce week-end si on vient à monter. La fédération luxembourgeoise a des accords avec la fédération française et on a effectivement le droit de monter, donc il n’y a pas de souci de ce point de vue là et nous sommes droits dans nos bottes. Nous n’avons jamais eu de retours de présidents de clubs qui sont venus se plaindre, mais on nous rapporte beaucoup de « on dit », en nous expliquant que certains clubs ne sont pas forcément très satisfaits de ce qu’il se passe, que ça grince un peu des dents, mais comme je l’ai dit et je le répète : on est droit dans nos bottes, on respecte les règles et nous n’avons rien à nous reprocher, et je suis assez confiant sur le fait que ça se passera bien si nous venions à monter en D2 d’un point de vue de la DNCG.
Comment vous sentez-vous pour les trois matchs du week-end ? Plutôt confiant ou pas nécessairement ?
Objectivement, et je ne le dis pas par fausse modestie ou pour nous retirer de la pression : on est l’outsider de ce final four. Que ce soit Chalons, Dijon et Wasquehal, ce sont des équipes qui ont déjà joué des final four et qui ont déjà évoluées dans les divisions supérieures, donc on va y aller humblement, tout en gardant à l’esprit que l’objectif reste bien évidemment de finir dans les trois premiers.
Votre équipe est invaincue depuis octobre dernier, comment expliquez-vous cette formidable série ?
Je pense tout d’abord que durant la saison régulière, notre groupe était le plus homogène, mais il y avait malgré tout beaucoup de disparité entre certains clubs, sans vouloir offenser qui que ce soit, ce qui peut expliquer certains scores fleuves en notre faveur sur la période.
Et puis je pense que pour les play-offs, Briançon, pour le match d’interclassement, était venu sans avoir le couteau entre les dents, concernant Mulhouse, ils sont dans une transition, car ils sont descendus pour raison administrative, donc c’est un cas particulier, mais ils nous avaient d’ailleurs offert une très belle résistance quand on les avait affronté. Concernant Anglet, c’était un résultat très probant puisqu’on a été chercher deux victoires contre une très belle équipe. C’était un vrai test pour nous et on l’a passé avec succès, donc c’est très positif. Après, les matchs qu’on va disputer à partir de demain seront encore d’un autre niveau.
Concernant les joueurs que vous signez, comment cela se passe au niveau du recrutement ?
Cette année et contrairement à ce qu’on avait l’habitude de faire par le passé, on a décidé d’agir et non de subir. Avant, on avait pour habitude de prendre des joueurs nordiques qui venaient travailler à Luxembourg, mais cette année, nous avons été chercher 4 joueurs au début de saison notamment par le réseau de notre coach Christer Eriksson qui, de par son expérience de plus de 30 ans dans le hockey, a un très bon réseau. Il a 5 propositions par jour, donc ce n’est pas l’offre qui manque, mais de notre côté, on cherche des bons gars avant tout, car c’est le plus important pour nous. On a également accès, grâce à la base de données Elite prospects, à tous les joueurs du monde, et on mène de notre côté des enquêtes auprès de personnes ayant côtoyé les joueurs que l’on cible, afin d’être sûr de prendre des joueurs qui vont bien s’intégrer dans le groupe.
Le programme du final four à Dijon ce week-end:
Match 1 Vendredi 3 mai à 16h : Chalons – Tornado
Match 2 Samedi 4 mai à 18h : Dijon – Tornado
Match 3 Dimanche 5 mai à 12h : Tornado – Wasquehal
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