Luc Holtz : « Il faut gagner ! »

Conférence de presse d’après-match. Le sélectionneur est revenu sur le match nul obtenu en Hongrie contre le Belarus et sur les performances individuelles.

Si Luc Holtz a admis avec malice qu’il remerciait la VAR d’avoir annulé le deuxième pénalty pour le Belarus, il a en revanche regretté à nouveau le nombre de décisions arbitrales en défaveur du Luxembourg notamment dans les duels aériens.

Interrogé sur le dispositif tactique mis en place, Holtz a mis en lumière le « travail des pistons« , Laurent Jans et Mica Pinto, « qui ont forcé les latéraux adverses à reculer. Malheureusement on a manqué de vitesse dans les passes, de précision dans les contrôles. » Le coach des Rout Léiwen a surtout insisté sur le fait que l’équipe « a réussi à créer du danger dans la surface adverse, avec pourtant des défenseurs très chiants à jouer » tout en déplorant que notre jeu se fasse surtout sur l’horizontalité. D’où les changements opérés, avec la sortie d’Olesen pour Moreira. « Gerson a beaucoup trop dézoné en première mi-temps mais on a corrigé ça à la pause. » Après le pénalty transformé, « on a failli mettre le 1-2 et les vingt dernières minutes on arrivait jusqu’aux vingt derniers mètres facilement.« 

Luc Holtz a également salué la performance remarquable d’Anthony Moris à l’occasion de sa 70e sélection, la qualifiant de « formidable » : un pénalty arrêté avec la manière, trois arrêts décisifs sur sa ligne, et une autorité derrière la défense à toute épreuve. En revanche, il est lucide sur les prestations des joueurs manquant cruellement de temps de jeu dans leurs clubs respectifs, accusant le coup du « manque d’automatisme » de Marvin Martins ou Danel Sinani. Le sélectionneur a également profité de la tribune pour justifier la sortie de Kevin D’Anzico à la pause : « Je n’ai pas trouvé qu’il était mauvais ; il avait pris un jaune et était impliqué sur le pénalty. Mais il n’avait pas forcément l’expérience ni le rythme de ces matchs-là, je ne voulais pas qu’on termine le match à dix. »

De quoi tout miser sur le match retour contre la Bulgarie, le 15 novembre : « Il n’y a pas à faire de calculs, le match contre la Bulgarie il faut le jouer à fond. Il faut gagner! » En tout état de cause, la sélection repart de Hongrie avec plus de certitudes qu’elle n’en avait en décollant du Findel vendredi, pour aborder les matchs à domicile le couteau entre les dents, peut-être enrichi d’un Yvandro Borges qui serait selon Luc Holtz « un renfort que j’accueillerais les bras ouverts« .

En zone mixte, le jeune Tomás Cruz Moreira, auréolé de sa première cape, a résumé la frustration de l’ensemble du vestiaires : « il y avait de quoi prendre les trois points !« 

De notre envoyé spécial en Hongrie