Tout d’abord, toutes nos félicitations pour ce titre !
Merci beaucoup. C’est une très très belle victoire. Je tiens d’ailleurs vraiment à féliciter toute ma team. Parce que ce groupe n’était pas nécessairement favori, mais ils ont été allés la chercher, c’est magnifique. Ils n’ont rien lâché, ont donné leur meilleur, c’est une grande fierté.
Au moment de commencer la compétition, on attendait plus le Kikuoka vainqueur. Qu’est-ce qui a réussi à faire la différence à vos yeux pour aller chercher ce titre ?
Beaucoup de choses peuvent expliquer cette victoire. On a d’abord une équipe qui est relativement jeune, ce qui a pu être une aide précieuse. Aussi, tous les membres du groupe sont vraiment des team players. Et à un moment, quand ils ont vu que cela ne se passait pas trop mal sur notre terrain, ls ont su acquérir ce surplus de confiance ce qui selon mon opinion a du faire la différence. Le confiance était plus grande chez nous qu’au Kikuoka…
C’est une très belle victoire. Savez-vous de quand date la dernier titre pour le golf de Belenhaff ?
Honnêtement ça je devrais le chercher…
Donc ça date !
Oui (rires !) Je pense que cela devait-être en 2015 ou 2016, mais il faudrait que je revérifie.
Revenons à la compétition. L’exclusion du golf de Christnach, pour des raisons administratives de la Fédération, et donc de la compétition a t-elle changé les plans ?
Je ne pense pas que ça ait changé beaucoup. Si je ne me trompe pas, le golf n’avait pas annoncé d’équipe pour ces championnats inter-clubs, même avant tous ces problèmes administratifs qui sont pour le moment en suspens. Ils avaient sincèrement du mal à former une équipe pour cette année. Mais cette absence n’a pas, à mes yeux effectué de gros changements. Nous étions concentrés sur nous dans tous les cas.
Jouer à domicile, dans votre fief du golf de Junglinster a t’il apporté un avantage ?
Bien sûr. Jouer sur un terrain qui est impeccable, magnifiquement entretenu, avec des greens superbes et une certaine vitesse tout au long du parcours, je suis absolument persuadé que cela a eu une influence remarquable de jouer à la maison.
Et est-ce que les conditions climatiques qui n’étaient pas non plus exceptionnelles ont-pu favoriser certaines des équipes présentes ?
Je pense qu’à la fin du compte, oui. Il y avait tout de même un peu de vent, un temps pas génial. Après, c’est évidemment la même chose sur le terrain pour tout le monde en termes de conditions de jeu. Maintenant, c’est certain que des conditions climatiques difficiles peuvent avoir une influence sur le mental de l’un ou l’autre qui ont leurs préférences particulières de jeu. Mais je ne vois pas ça comme un facteur particulièrement fort.
Les choix pour constituer l’équipe, avec ce championnat se jouant en plein mois d’août, ont-ils été difficile à faire ?
J’ai eu beaucoup de chance, car les joueurs dans l’immense majorité – à part l’un ou l’autre qui n’ont pas pu répondre présent pour des raisons personnelles – étaient la. Nous avons donc pu mettre en place l’équipe la plus compétitive que l’on souhaitait pour aborder ce championnat inter-club.
Et qu’en a t-il été vis-à-vis des choix pour les simples et les doubles ? Il y a t-il eu une hésitation quant à la stratégie à aborder ?
Je pense que dans une telle compétition, et on était tous conscients de cela, la clé est fort souvent les doubles. Je suis très satisfait de nos choix, on a fait les bonnes équipes, et d’ailleurs les deux ont gagné, ce qui a clairement fait la différence pour l’emporter.
Etiez-vous satisfait des résultats à la fin du premier jour, avec cette qualification pour la finale mais aussi une seconde place ?
Quand on a regardé les résultats à la fin de la première journée, d’un côté, on était très satisfait d’être qualifié en finale, mais on s’attendait à de meilleurs résultats, honnêtement. Mais chaque championnat a ses règles, et une compétition comme celle-ci crée nécessairement une forme de pression sur les joueurs, qui veulent absolument donner le meilleur d’eux-mêmes, ce qui n’est pas toujours facile à gérer sur le plan émotionnel. Pour l’un ou l’autre, ça n’a pas nécessairement fonctionné, mais l’objectif d’être en finale était atteint, donc la satisfaction était prédominante.
Ces deux journées ont-elles été particulièrement stressantes pour vous ? Avez-vous réussi à gérer tout cela ?
Quand vous arpentez le parcours, et que vous entendaient des résultats ici et là de certains joueurs « je suis deux down », « je suis one down », etc… On est constammnt dans la reflexion, a essayer d’analyer ou on en est, ce qui peut encore arriver, et on les observe.. Et d’ailleurs, je constate que l’on voit énormmeent au langage du corps dans quel état d’esprit et situation mentales ils sont. A leur manière de marcher, on peut savoir beaucoup. Et à un moment donné, quand on approchait des derniers trous, au 15 et au 17, on voyait quelqu’uns qui, même si rien n’était fait encore, savaient qui’ls étaintn à même de le faire. Suivre le double en play-off a été extrêmement stressant et excitant à la fois, et une superbe expérience à vivre. Je n’en retiens que du positif. J’ai pu voir à quel point tous voulaient donner de leur mieux pour le faire, qui sont allés chercher cette victoire.
Pour ce qui est des femmes, quel est votre ressenti vis-à-vis du résultat ? Pensez-vous qu’il y avait la place pour aller gagner le titre ?
Je croyais sincèrement au début qu’elles allaient réussir relativement facilement l’emporter. À la fin de la première journée, on a été battue que d’un coup… Elles se sont peut-être mises un peu trop de pression à l’idée de jouer à la maison. Elles ont toujours gagné les dernières années à part l’année précédente, mais là l’équipe était relativement forte, donc c’est très dommage. je suis persuadé que si elles avaient accrochés les finales, nous aurions réussi à faire le doublé. Honnêtement, j’étais un peu déçu, mais bon. C’est le sport, c’est la vie, on est tous sportifs, on sait que ce genre de choses arrive.
Comment décririez vous l’ambiance générale lors de ce week-end de compétition ?
C’était vraiment une très bonne ambiance entre les équipes. Tous les joueurs se connaissent depuis des années, l’un et l’autre sont naturellement ravis de se revoir. On est un nombre assez grand de clubs, mais sur l’ambiance, il n’y a rien à redire. Tout le monde a ses attentes, ses buts et donne tout sur le terrain, mais tout reste très sportif, très jovial. Vraiment que du plaisir.
Tout d’abord, toutes nos félicitations pour ce titre… Avant tout, comment définiriez-vous votre rôle de capitaine ?
En tant que capitaine, j’encadre l’équipe et je fais la sélection.. Comme le championnat a eu lieu en été, avec une date déplacée en août, soit en pleine période de vacances, une de nos meilleures joueuses était malheureusement indisponible. Mon rôle était donc de supporter les jeunes, pour les encadrer.
Est-ce un rôle que vous aimez avoir ?
Oui, définitivement. C’était un peu stressant cette saison-ci avec les très nombreux changements de dates pour diverses raisons, mais ça me plait beaucoup.
Depuis combien de temps êtes vous capitaine ?
Trois ans. Avant, le capitaine des hommes s’occupait également de l’équipe dames. Mais c’est à mes yeux trop de travail. Aussi, il saura particulièrement bien comment jouent les hommes, mais aura moins de visuel sur les dames, sur qui est en bonne forme au moment T, moins de suivi…
Avec une compétition se déroulant en plein mois d’août, aviez-vous à votre disposition l’intégralité de vos joueuses ?
Une joueuse n’était pas disponible. Et pour tout vous dire, j’ai dû changer mes vacances en les reculant d’un week-end pour être présente lors de la compétition.
Les choix ont-ils été difficiles à faire sur le plan de l’équipe ?
Les choix sont toujours difficiles à faire. Chaque fille ou dame veut jouer, mais malheureusement il n’y a pas assez de place pour tout le monde. Il faut aussi savoir choisir pas nécessairement celles qui ont le meilleur handicap – même si on le prend toujours en compte – mais aussi analyser les performances du moment. Cette année, on a eu une équipe très jeune, tandis que l’an passé, pour plusieurs raisons, elles n’étaient pas disponibles, et nous avions eu une équipe un peu plus âgée.
On imagine que des affinités comme dans tout club de golf se forment avec certaines joueuses. Est-ce que cela rend la tâche plus difficile au moment de faire les choix finaux ?
C’est compliqué oui. Dans le pool, j’ai douze à treize joueuses. Dans ce groupe, on a treize caractères différents. Donc parfois c’est un peu compliqué (rires) ! Un championnat par équipe ne fonctionne pas de la même manière qu’en individuel, et il faut savoir prendre en compte au moment de faire la sélection. Mais bon, ça a été, ça va, et ça continuera de bien fonctionner.
Au moment de commencer la compétition, on n’attendait pas nécessairement l’équipe féminine du Kikuoka gagnante. Qu’est-ce qui a réussi à faire la différence à vos yeux pour aller chercher ce titre ?
C’est difficile de répondre. Au final, malgré les handicaps, les favoris, ce qui compte, c’est la performance lors du jour de la compétition. Il y a toujours des surprises, aussi bien dans le tirage que les capacités à se dépasser. Et, sur les années précédentes, nous avons souvent été sur le papier parmi les favorites, et on a fini à chaque fois deuxième. Cette année-ci, nous l’emportons. Cela montre bien que les prédictions sont une indication, mais absolument pas une vérité. La seule chose certaine, c’est que c’est toujours l’équipe hôte qui a l’avantage non négligeable du terrain. Mais cela amène aussi de la pression. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte.
Vous êtes 2e à la fin du premier jour, quel était l’état d’esprit à ce moment-là ? Etiez- vous satisfaites ou plus déçues ?
On était contentes. On avait pour objectif d’être dans le top 2, et c’était atteint.
Pouvez-vous nous parler un peu de votre partie de double ? A t-on assisté à une victoire difficile, ou plus confortable ?
C’était une victoire large. On n’a pas fait de faute, on a très bien joué, et on se connaissait particulièrement bien puisque nous avons déjà joué ensemble par le passé sur des tournois européens. Chacune connait le jeu de l’autre. On a aussi su ne rien risquer sur la fin. Quand vous avez un avantage, cela va très vite à tenter des coups trop compliqués avec un surplus de confiance. On a continué de jouer notre jeu, et ça s’est très bien terminé.
Avez-vous eu des difficultés à composer l’équipe pour cette finale, au moment des choix de simple ou double ?
Après le premier jour, toute l’équipe s’est mise à table, ensemble. On s’est très vite toutes mises d’accord sur la composition des rencontres de la finale, c’était un choix collectif, validé à l’unanimité.
Tout s’est joué lors du troisième match. Avez-vous pu parler à l’équipe ?
Je savais que les deux premières rencontres étaient déjà gagnées, mais pour la troisième j’ai été un peu prise de court ! J’avais prévu d’accompagner la troisième joueuse, mais à ce moment-là, elle avait déjà gagné. Je n’ai même pas eu le temps de la rejoindre sur le trou où elle était.
Dans cette finale, passez-vous beaucoup de temps au chevet des joueuses, ou les laissez-vous plutôt tranquilles ?
Il faut s’adapter au caractère. Certaines joueuses aiment bien être accompagnées, qu’elles jouent bien, ou mal. D’autres ne préfèrent pas. Mais c’est à moi de savoir qui ressent le besoin de soutien et qui doit être laisser tranquille. Cela peut assurément déranger si à un moment la capitaine vient. Il faut avoir une affinité pour savoir qui accompagner ou non.
Quelle était l’ambiance entre les différentes équipes ?
C’est une rivalité joviale et amicale. Le Luxembourg est très petit, tout le monde se connait. J’ai été pendant quinze ans membre à Junglinster, je connais toute l’équipe, j’ai encore des amies là-bas. C’est toujours une rivalité, mais absolument amicale.
Avez-vous quelque chose à nous dire sur les résultats de l’équipe masculine ? Peut-on parler de déception ?
Oui, j’étais un peu déçue. Mais je sais très bien que dans un match play tout peut arriver. En une seconde d’inattention, tout peut virer d’un moment à l’autre. Mais oui, c’était vraiment dommage.
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