Marcel Wagener : « C’était le bon moment »

Alors que son club, champion en titre, s’enfonce dans une spirale négative et enchaîne les défaites, le président du T71 Dudelange, Marcel Wagener, a décidé de remercier Denis Toroman et de confier les clés de l’équipe première au duo Wampach/Scumacher. Il s’en explique.

Pourquoi ce choix de remercier Denis Toroman ?

On a pensé que c’était le bon moment. On était dans une mauvaise période, les résultats n’allaient pas, la manière non plus. Tout cela n’était pas bon. On s’est dit qu’un changement pourrait booster l’équipe et permettre aux joueurs de retrouver une confiance aujourd’hui complètement perdue. 

Comment s’est imposé le choix du duo Wampach/Schumacher pour le remplacer ?

Il n’y avait pas mille solutions ! Il fallait quelqu’un qui connaisse le club, qui n’y soit pas totalement étranger. Jeff Wampach a fait du très bon boulot l’année dernière avec Ken Diederich, c’est notre analyste, il connaît une grande partie de l’équipe. Et Tom Schumacher est un garçon qui respire le basket, qui a du coeur, de l’enthousiasme, qui connaît le club par coeur. On s’est dit que la combinaison des deux, de l’analyse et du coeur, pouvait bien fonctionner.

Sont-ils là simplement pour assurer l’intérim ou peuvent-ils s’inscrire sur la durée ?

D’abord, dans un premier temps, c’est de l’intérim oui. La première étape, c’est jusqu’à la fin de la saison. On fait l’essai, arpès on ne sait pas et il ne faut jamais dire jamais. Mais à la base, oui, il s’agit d’un contrat à durée déterminé jusqu’à la fin de la saison.

A ce stade, avec toutes les difficultés que vous rencontrez, quels sont les objectifs du T71 Dudelange ?

Le premier objectif est d’atteidre la 8e place et de jouer les playoffs. J’attends un déclic, une libération. Après une ou deux victoires, les choses peuvent repartir et on pourra battre d’autres équipes. Il faut retrouver la confiance, passer ce cap. Et il faut aussi que nos pros montrent ce qu’ils savent faire ! C’est sûrement le seul reproche que l’on peut faire à Denis Toroman, de mal avoir choisi nos Américains, alors que c’est très important. Nos pros doivent être meilleurs. Quand les nôtres mettent 20 points, ceux d’en face en mettent le double, ça ne va pas, ce n’est pas normal.