Revenons, à froid, sur la dernière saison. Quel bilan en faites-vous, à la fois pour les filles et pour les garçons ?
On fait une bonne saison. Chez les hommes, en championnat, on rate la finale pour huit secondes ! On est aussi allés jusqu’en demi-finale de Coupe, contre Esch, qui a été meilleur que nous. Sur l’ensemble, le résultat est donc positif.
Pour les dames, c’est un peu plus spécial avec cette fameuse demi-finale de Coupe perdue contre Gréngewald après la décision du conseil d’appel. Mais sinon, avec toutes les absences qu’on a eues (blessures, joueuse enceinte, etc), on a quand même atteint la finale du championnat et la demi-finale de la Coupe. On a eu de la malchance, mais on a malgré tout fait de beaux résultats, c’est positif.
Quels sont les principaux changements à l’intersaison ?
Chez les dames, on est plutôt dans la continuité. On doit juste pallier l’absence de Shalonda Winton qui attend son bébé pour dans quelques jours. On ne sait pas dans combien de temps elle pourra être de nouveau à 100%, c’est pour cela que l’on a recruté une portugaise, Lavinia Silva, et une nouvelle américaine, Mia Loyd. Mais on attendra quoi qu’il arrive avec impatience le retour de notre meilleure joueuse, car on n’a perdu aucun match en deux ans avec Shalonda sur le parquet. On attend aussi le retour de Catherine Mreches. Bon et puis on a notre phénomène, Faith Etute, qui cartonne en ce moment aux championnats d’Europe U18. Avec cet effectif, on vise le titre et la finale de la Coupe.
Chez les garçons, il y a du changement chez nos professionnels : nos Américains s’en vont, dont Greg Logins. On n’a pas encore signé les nouveaux, cela devrait se faire au cours des prochaines semaines. On perd également Kevin Moura, qui met un terme à sa carrière. Côté recrues, on peut déjà annoncer les arrivées d’Angelos Giannopoulos et de Davide Grün en provenance de Soleuvre, ainsi que celle de Dino Ceman, ancien Dudelangeois qui revient après une pause. Le reste du cadre est le même. Comme chaque année, on espère atteindre la demi-finale du championnat et la finale de la Coupe.
Les filles repartent pour la deuxième saison consécutive en Coupe d’Europe ? Qu’espérez-vous de cette participation ?
On a gagné contre la troisième meilleure équipe belge l’an dernier, ce qui était déjà un petit exploit. On y a pris goût… On ne sait pas encore si on est directement qualifié en poules ou si on devra passer par un match de barrage. On espère évidemment être en phase de poules et pourquoi pas décrocher deux victoires.
Revenons sur l’imbroglio de l’arbitrage et de la table de marque lors de la demi-finale de Coupe contre Gréngewald. Avec du recul, quelles leçons tirer de cet incident ?
Ce n’est ni la faute du T71, ni celle de Gréngewald. Je continue de penser que la solution sportive la plus équitable était de rejouer le match. C’est vrai que l’on avait deux points de trop au tableau d’affichage, mais l’ignorer jusqu’à la fin de la partie était préjudiciable pour nous. On passe à autre chose, mais cela a été difficile à digérer. On essaye d’oublier.
Les clubs de BGL Ligue sont dans des discussions compliquées avec RTL concernant la diffusion en streaming des matchs de championnat, sur live Arena, et de la répartition des bénéfices. Qu’en est-il pour le basket ?
Il y a une grande différence entre le foot et le basket, c’est la qualité des images. Elles est bien meilleure pour le basket. Pour le reste, je pense que cela a une influence négative sur l’affluence en tribunes, que ce soit à l’extérieur (où l’on perd entre 20 et 30 spectateurs) ou à domicile.
Pour la partie financière, je pense la même chose depuis le début : il faut une indemnisation pour les clubs, je suis catégorique là-dessus. Le défilé des quatre sponsors en bandeau, cela n’apporte quasiment rien. Si on se fie au nombre de clics pendant ces diffusions, on a bien le droit à une compensation. En Allemagne, il faut payer 1,50 ou 2 euros pour voir le streaming et le bénéfice est ensuite réparti, dont une part pour les clubs. Ici, qui plus est, les clubs n’ont été ni consultés, ni avertis au moment du deal. On a été mis devant le fait accompli.
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