Arrivé cette saison au Luxembourg en provenance d’Avranches, Mathis Lemeray s’est déjà imposé comme l’un des piliers de la défense du Swift Hesperange mise en place par Emmanuel Da Costa.
C’est ta première saison au Luxembourg, comment se passe ton adaptation ?
Je me suis très bien adapté, notamment grâce à un super groupe ! Au Swift, il y a vraiment que des bons mecs donc l’adaptation s’est faite super facilement. Avec le coach, ça s’est fait rapidement également car on se connaissait et on s’était déjà affronté, donc tout s’est vraiment bien passé.
Peux-tu nous expliquer comment s’est déroulé ton arrivée ici ? Tu avais d’autres offres sur la table ? Est-ce que tu as pu discuter avec le coach avant de signer ?
Quand je signe, je ne savais pas qui allait être le coach pour la saison à venir, même si je savais déjà que ça serait un entraineur français, ce qui a poussé à la signature. Quand j’ai appris que c’était l’entraineur Da Costa qui arrivait, on s’était déjà affronté sur les terrains de National (3e division française) donc je connaissais.
Pour mon arrivée, cela s’est fait assez rapidement avec le Swift, car je voulais absolument avoir mon club pour la reprise et reprendre dès le début de la prépa. J’étais en discussion avec Hesperange depuis la fin du mois de mai, début juin, avant la fin de saison du National. Au final, tout est allé très vite, on a trouvé un accord facilement et j’ai signé.
Avant de venir au Luxembourg, avais-tu déjà eu des échos du championnat luxembourgeois ?
J’avais forcément déjà entendu parler du Luxembourg en tant qu’amateur de foot, mais je ne connaissais pas forcément de joueurs qui évoluaient ici. Mais ça n’a pas influer sur ma décision car je voulais venir ici.
Avec les quelques matchs disputés depuis ton arrivée, comment décrirais-tu le championnat luxembourgeois ?
Je trouve que c’est un championnat super compliqué ! Comme on l’a vu avec nos résultats où on s’est par exemple fait surprendre à Bettembourg (3-0), ou encore le nul à Wiltz qui prouvent que chaque match est difficile en BGL Ligue et c’est aussi ce qui fait la beauté de ce championnat. Il ne faut pas sous-estimer ce championnat, et jouer tous les matchs très sérieusement.
« Je trouve que c’est un championnat super compliqué ! »
Pour parler un peu plus de toi, comment te définirais-tu en tant que défenseur ?
Je suis plutôt un défenseur-relancer élégant. Si je suis venu ici, après en avoir notamment discuté avec mes agents, c’est parce que le championnat national luxembourgeois est assez physique, et je cherche notamment à progresser sur ce point-là.
À titre personnel et après avoir connu le National en France, quels sont les objectifs que tu t’es fixé en signant au Swift ?
Tout d’abord, de continuer à jouer et prendre de l’expérience, car je reste assez jeune dans le monde du football. Être également un leader, car je pense pouvoir être un leader de parole dans le vestiaire. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait, mais le plus important reste de performer. Quand on performe, tout vient naturellement par la suite. D’abord le terrain, après tout viendra.
Comment juges-tu le début de saison de l’équipe d’un point de vue collectif ? Et à titre individuel ?
Je trouve qu’on a un super groupe avec d’excellents joueurs. Après, il faut qu’on se mette dans une mentalité de vainqueurs, même si on l’a déjà, mais il faut la cultiver pour se dire que chaque rencontre est une étape à franchir, qu’on doit gagner pour avancer. Sinon, le début de saison reste plutôt bon excepté la déroute à Bettembourg. Le nul à Differdange, on peut gagner le match car on fait une grosse prestation.
Quels sont les objectifs qui ont été fixés par le club en début de saison ?
Quand on signe au Swift, on sait qu’on fait partie des 4-5 gros du pays. L’objectif est d’être le plus haut possible, et de gagner, gagner et encore gagner.
Est-ce que l’éventualité de disputer des matchs européens a pu jouer dans ta prise de décision, malgré le fait de venir jouer dans un championnat plus confidentiel ?
Forcément que la Coupe d’Europe, ça attire ! Pour avoir discuter avec certains joueurs qui ont eu la chance de jouer ce genre de matchs, c’est quelque chose d’exceptionnel, donc oui ça attire forcément.
« Forcément que la Coupe d’Europe, ça attire ! »
Le Swift est un club avec un large effectif, où de nombreux joueurs peuvent prétendre à une place dans le XI. Considères-tu cela comme une force ou plutôt un inconvénient, car cela peut parfois être difficile à gérer pour l’entraineur et au niveau de l’ambiance générale au sein du groupe ?
Le staff est excellent pour gérer le groupe de joueurs qu’on a, car ils arrivent à concerner tous les joueurs. On l’a vu en Coupe où il y a eu quelques changements, l’équipe tourne. Tout le monde est concerné et a un état d’esprit irréprochable, donc ça en fait une force.
Le coach découvre également le Luxembourg et on sait qu’il vient du monde professionnel : comment le définirais-tu ?
Effectivement, c’est un entraineur qui a connu le monde pro avec Saint-Etienne, donc il a forcément des attentes de professionnel qui ne peuvent que tirer le groupe vers le haut. Il a également cette mentalité de vainqueur, et c’est ce qu’il faut pour le club.
Un petit mot sur le tirage au sort des 1/16e de finale de Coupe de Luxembourg. Le sort ne vous a pas vraiment gâté avec le déplacement au Racing…
Oui ça aurait pu être plus simple, après c’est de la Coupe, ça se joue sur 90 minutes, on va également les affronter prochainement en championnat… Sincèrement, ce sont de bons matchs à jouer, on a juste hâte d’y être.
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