Matthieu, comment s'est passée votre acclimatation dans ce contexte pandémique particulier ici à Cortina d'Ampezzo?
J'ai dû présenter un premier test covid-19 8 à 10 jours avant mon arrivée sur le site, un second 72 heures avant puis un dernier pour pouvoir entrer dans la bulle de ces Championnats du monde. Une fois sur place, on se fait tester tous les trois jours.
Vous allez disputer le slalom géant (jeudi) puis le slalom (samedi). Avec quel objectif?
Me qualifier. Les 50 meilleurs mondiaux sont automatiquement qualifiés. Puis les 25 premiers des qualifications. C'est là que j'aimerais me trouver. D'autres skieurs seront encore repêchés mais c'est difficile d'en expliquer le système. C'est juste avantageux d'appartenir à une nation qui n'aura pas encore de qualifié au moment du repêchage.
Vous sentez-vous le plus à l'aise en géant ou en slalom?
En principe en slalom mais les sensations étaient bonnes dans les deux disciplines ces dernières semaines.
Vous estimez-vous dans votre meilleure forme?
Je suis bien mieux qu'en janvier où j'ai connu une baisse de forme et je n'arrivais jamais en bas. J'ai spontanément pris la décision de partir dans les Balkans. J'ai participé à 11 courses en Bosnie et j'en ai terminées 9. C'est plutôt pas mal.
Votre matériel vous donne-t-il entière satisfaction?
Complètement. J'ai changé avant la saison. Je skie désormais en Kästle, une marque en vogue dans les années 80 et qui a décidé de revenir sur le devant de la scène. Le plus important est de trouver l'harmonie entre la chaussure et le ski et je suis très satisfait. Si ça ne marche pas, ce ne sera pas la faute du matos.
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