Quatre mois après une défaite que l’on peut qualifier d’encourageante contre la République tchèque (12-39), vous retrouvez le stade national samedi, à 18h, pour y affronter la Hongrie. Que s’est-il passé entre ces deux matchs pour vous et la sélection ?
Il s’est passé des choses très concrètes. Avec notamment un camp d’entraînement il y a trois semaines, étalé sur trois jours de travail, sur lequel nous avons rassemblé 43 joueurs. On a pu travailler dans de très bonnes conditions. Lors du match contre la République tchèque, nous avons pris conscience que nous pouvions exister et être compétitifs pendant une heure… Mais on s’est effondré dans les vingt dernières minues, donc on a surtout bossé là-dessus, sur le physique et le mental sur la durée, pour tenir dans ces moments du match, pour résister et même accélérer plus longtemps.
Parlez-nous de votre prochain adversaire, la Hongrie. C’est une équipe à votre portée ?
Il s’agit d’une équipe très dangereuse, mais moins forte que la République tchèque en mêlée. On espère moins subir en conquête du coup. Mais la Hongrie est un poil plus collective, avec quelques bonnes individualités un peu partout. Le match de samedi sera plus ouvert. Il faudra jouer sur nos points forts et être efficaces offensivement. La partie sera physique, il s’agit d’un gros challenge pour nous, ce sera dur.
Vous déclariez dans Mental! après le match du 27 novembre que vous aviez été intelligents, que vous aviez montré que vous saviez jouer au rugby. Ce sera un des objectifs samedi, de développer du jeu ?
Oui, il faudra qu’on ait des intentions de jeu. Un des premiers objectifs sera d’être performants dans la conservation et dans l’alternance de notre jeu. Nous devons reproduire cela et être efficaces. Il va falloir que l’on soit plus précis et plus cliniques dans la zone de marque.
Vous précisiez également que le but à moyen terme était d’élargir le groupe, d’intégrer de nouveaux joueurs. Est-ce que cela a été le cas ces derniers mois ?
Oui, lors du camp d’entraînement il y a trois semaines, on a vu de nouvelles têtes et on a également fait revenir des joueurs qu’on ne voyait plus. Le revue d’effectif se poursuit, les portes sont grandes ouvertes !
Comment allez-vous préparer la rencontre de samedi ?
Il y a eu ce camp d’entraînement il y a trois semaines, des programmes physiques individuels pour les joueurs accompagnés d’un challenge vidéo qui a apporté beaucoup de convivialité. Lors des entraînements, nous avons mis l’accent sur l’efficacité offensive. On se retrouve jeudi pour deux jours d’entraînements qui seront très importants pour nous.
Vous découvriez le nouveau stade national le 27 novembre, et on se souvient que l’événement avait marqué toute l’équipe, vous espérez une belle affluence samedi pour vous soutenir ?
Plus on est de fous, plus on rit ! C’est le but de donner du plaisir aux spectateurs, de partager ces moments, d’être tous ensemble. On essaye de développer des choses, de faire des opérations avec les clubs partenaires. Si déjà toute la famille du rugby luxembourgeois est là samedi, ce sera bien.
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu