Alors que le sélectionneur avait clairement laissé entendre un dispositif ultra défensif en conférence de presse hier, c’est un groupe résolument offensif et conquérant qui a défié le Belarus ce soir et glané un nouveau point précieux dans cette Ligue C. BELARUS 1-1 LUXEMBOURG L’analyse Dans un stade ZTE Arena de Zalaergerszeg à huis clos […]
Alors que le sélectionneur avait clairement laissé entendre un dispositif ultra défensif en conférence de presse hier, c’est un groupe résolument offensif et conquérant qui a défié le Belarus ce soir et glané un nouveau point précieux dans cette Ligue C.
BELARUS 1-1 LUXEMBOURG
Dans un stade ZTE Arena de Zalaergerszeg à huis clos qui rappelle la sombre époque de la pandémie, Luc Holtz a innové avec une charnière centrale inédite : D’Anzico a gagné sa place de titulaire entouré de Carlson et Korac. Ce dernier lors de l’échauffement s’est d’ailleurs montré meneur d’hommes à haranguer ses partenaires, une attitude qui faisait plaisir à voir (et à entendre du haut des gradins). Jans et Pinto occupait les côtés au coup d’envoi, tandis que Olesen et Barreiro se positionnaient en sentinelles dans un 3-4-1-2. Une ligne d’attaque pleine de promesses s’installait avec Gerson Rodigues et Alessio Curci alimentés par Danel Sinani en 9 et demi.
Korac décochait la première frappe dès la deuxième minute sur un coup-franc de Sinani et donnait le ton d’une rencontre qui allait montrer de réelles velléités de construire vers l’avant. Curci jouit d’une certaine liberté et permet à Sinani de se retrouver en position de frappe. Pourtant, les Biélorusses se créent l’opportunité la plus manifeste : Olesen manque sa passe en retrait, D’Anzico est un peu court et à l’expérience, Gromyko cherche le contact et s’effondre dans la surface (11’). Pénalty qu’il se charge de transformer lui-même, mais c’était sans compter Anthony Moris qui choisit le bon côté et d’une superbe horizontale détourne le cuir. Un quart d’heure plus tard, le portier est impérial et décisif sur une tête à bout portant de Politevich.
Le jeu passe sur les côtés lors de nos phases de possession : Jans et Pinto sont très hauts, si bien qu’il n’est pas rare lors de la première demi-heure de voir Sinani largement derrière eux sur le pré. Mais capable de se projeter, comme sur une magnifique construction côté gauche qui débouche sur une frappe en force de Sinani sur le poteau (36’).
La fin de la première période fut plus difficile à gérer mais les Lions Rouges ont tenu bon, malgré un Olesen à la peine et un D’Anzico qui a mis du temps à se libérer, si bien que Luc Holtz le remplace à la pause par Marvin Martins. Après avoir concédé l’ouverture du score sur coup de pied arrêté, nos offensifs tentent de peser à nouveau. Sinani trouve même le gardien Lapoukhov sur la trajectoire de sa frappe sèche à bout portant (58’). Omosanya est lancé et à peine entré en jeu commet une faute qui lui vaut un avertissement puis laisse filer le ballon dans l’axe, contraignant Barreiro à concéder un coup-franc à 20m des buts d’Anthony Moris. Sinani dans le mur lève le coude et détourne le ballon : nouveau pénalty… finalement annulé par la VAR (67′). Le cuir semble rebondir sur la tête davantage que sur le bras. Moris sauve la baraque trois fois encore, Tomás Cruz Moreira, qui a fêté la veille l’officialisation de sa nationalité luxembourgeoise, fait son entrée et Omosanya sa rachète en obtenant un pénalty : Gerson Rodrigues égalise. Les Rout Léiwen reprennent du poil de la bête et viennent porter le danger jusque dans les dernières minutes. On y croira même quand Korac pousse le ballon dans les filets en tombant sur un centre, mais le cuir a touché son bras et le but semble logiquement refusé. Les Lions n’ont pas fini de croire en cette Nations League et continuent de rugir.
Les Biélorusses deviennent plus durs dans les duels et plus vicieux à le recherche des fautes. Korac pris de court sur un ballon en cloche concède le coup-franc, détourné par le mur. Mais sur le corner qui suit, Gerson laisse filer Politevich au marquage et Korac perd son duel aérien : le ballon de la tête lobe Moris (1-0, 54’). Vingt minutes plus tard, Barreiro remet dans l’axe et Omosanya à la réception d’une passe lobée lumineuse de Sinani se fait accroché dans la surface. Gerson Rodrigues transforme le pénalty avec autorité (1-1, 78′).
BELARUS 1-1 LUXEMBOURG
( Politevich 54’ // Gerson Rodrigues 78′ s.p. )
UEFA Nations League – Ligue C Groupe 3 – J4 – Mardi 15/10/24 – 20h45
ZTE Arena (Hongrie). Pelouse acceptable. Huis clos.
Arbitres (Turquie) : M. Atilla Karaoglan assisté de MM. Ceyhun Sesigüzel et Abdullah Özkara
4e officiel : Direnc Tonusluoglu
VAR : Christian Dingert (ALL) assisté de Sören Storks (ALL).
Compositions :
BELARUS (Sél. : Carlos Álos)
Lapoukhov (G) – Zabelin, Politevich, Martynovich (C) – Pechenin, Bocharov, Ebong (Klimovich 74′), Pigas (Kovalev 89′) – Gromyko (Korzun 60’), Barkovski (Antilevski 74′), Shikavka (Kontsevoi 89′)
LUXEMBOURG (Sél. : Luc Holtz)
Moris (G) – Carlson, D’Anzico (M. Martins 46’), Korac – Pinto, Olesen (Moreira 76′), Barreiro, Jans (C) – Gerson Rodrigues, Curci (Omosanya 63′), Sinani
Avertissements :
BLR : [Carlos Álos 52’], Barkovski (63′)
LUX : Sinani (22’), D’Anzico (30’), Korac (52’), Omosanya (64′), Olesen (75′)
De notre envoyé spécial en Hongrie
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