(Garos, 49e) Racing 1 – 2 Progrès Niederkorn (Filet 50e, Bastos 83e)
Une affiche, une vraie. Voilà ce que représentait ce match entre le Racing et le Progrès Niederkorn, deux équipes candidates à l’Europe en début de saison. Et quand bien même les locaux ont sérieusement hypothéqué leur chance de qualification continentale via le championnat, le besoin de répondre présent est évident, face à un adversaire solidement accroché à la troisième place du podium, mais soumis à une pression de tous les instants par Pétange. Tant de composantes qui laissent penser que ce match verra son lot d’artifices. Pourtant, la première période sera bien plus l’équivalent d’un pétard mouillé…
Une première mi-temps bien fade
À titre d’exemple, le fait de jeu le plus marquant du premier quart d’heure est bien la sortie d’Amofa sur blessure, remplacé par Vogel. Car, au-delà de ça, peu, voire rien. Il faudra attendre la demie heure de jeu pour assister à la plus grande occasion de cette première mi-temps bien fade : à la suite d’un bel enchaînement collectif, Bilal Hend adresse une merveille de centre pour Filet. L’attaquant prêté par Sochaux assène un coup de boule puissant, mais non-cadré. Si le buteur ratera quelques minutes plus tard une opportunité similaire mais moins franche, c’est à peu près-là le seul fait d’armes notable pour les visiteurs. Du côté du Racing, hormis une frappe lointaine de Muratovic non-cadrée, Latik passe une après-midi bien tranquille. La faute à un déchet technique du côté des locaux qui galvaudent toutes leurs rares opportunités sur des centres qui ne trouvent jamais preneurs. Bien trop peu pour une première mi-temps tout sauf passionnante, malgré cinq dernières minutes plus intéressantes, qui voient Hend frapper aux vingt-mètres à côté, avant que Filet ne passe à un cheveu de reprendre un très beau centre de Mazure. Insuffisant pour débloquer une rencontre décidément bien terne. Les deux clubs retrouvent donc les vestiaires sur ce score nul et vierge, et une domination du Progrès de plus en plus visible passée la demie-heure de jeu, mais insuffisante pour prendre les devants.
Le Progrès fait plier le Racing
Après quarante-cinq minutes décevantes, on est en droit d’attendre mieux. Un désir vite compris par Garos, qui débloque enfin le match. À la réception d’un centre dégagé par Latik, le défenseur assène une superbe frappe qui se loge dans les filets (1-0, 49e). Absolument pas le temps de se réjouir, puisque moins d’une minute plus tard, Niederkorn revient déjà au score : parfaitement trouvé côté droit, Hend s’incruste dans la surface avant d’offrir un caviar à Filet, seul au second poteau (1-1, 50e).
Deux rebondissements coup sur coup qui symbolisent la montée en puissance d’un match qui, enfin, ressemble à un affrontement entre équipes aux ambitions européennes. Plus rapides et avec moins de déchet technique, les deux écuries évoluent avec le désir de chacun de l’emporter. SI le Progrès est dans l’ensemble dominateur, Karayer et les siens ne réussissent pas néanmoins à s’offrir d’opportunités franches. Le Racing, quant à lui, va passer proche de reprendre les devants, suite à une mésentente entre Peugnet et Latik. Le portier dégage en catastrophe dans les pieds de N’Goma avant de se rattraper en arrêtant la frappe du numéro 7 (67e). Frustré, Niederkorn essaie à tout prix de marquer ce but vital et cherche énormément son buteur Filet pour reprendre les devants. Mais, que cela soit sur une bonne sortie de Ruffier ou quelques centimètres manquants, rien n’y fait. Et le portier du Racing est vigilant sur un coup-franc vicieux de De Almeida. Les visiteurs vont néanmoins finir par trouver la solution : sur un corner, Filet, encore lui, place sa tête : Ruffier est sur la trajectoire du ballon mais relâche la gonfle. Cela profite à Bastos, tout juste entré en jeu, qui transperce les filets à bout pourtant (1-2, 83e). Un coaching gagnant pour Jeff Strasser et un second but précieux pour Niederkorn, qui continue sa marche en avant. Pour le Racing, malgré une abnégation et une longue résistance, il ne reste définitivement que la Coupe pour connaitre le moindre frisson.
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