Comment est-ce que vous analysez la défaite subie face à Differdange samedi ?
On a eu la possibilité de décoller au score en première mi-temps et de passer à +5. On n’a pas réussi à le faire et lors des cinq dernières minutes de cette première période, on n’a marqué qu’un seul but, tout comme eux. Donc on doit mieux gérer ces dernières minutes. Néanmoins, on termine cette mi-temps avec +4, ce qui est vraiment correct. En deuxième mi-temps, on a eu un temps faible pendant 10 minutes. Ils sont revenus au score et on pris l’avantage, mais on est restés concentrés, on a recollé au score et on est repassés devant à cinq minutes de la fin.
Et Differdange est une nouvelle fois revenu…
Mais entre temps, on a raté deux, trois occasions. On a eu un peu de malchance et le gardien adverse, Moldrup, a fait plusieurs arrêts qui ont pesé dans la psychologique de leur équipe et qui leur a permis de l’emporter. Au final, je ne peux rien reprocher à mes joueurs. Les deux équipes se sont données à fond, c’était un beau match de handball. Je ne peux pas dire que la victoire de Differdange n’est pas méritée, mais il faudra mieux répondre à certains temps faibles à l’avenir.
On a l’impression que les fins de matchs sont compliquées pour Dudelange ces derniers temps, est-ce un constat que vous faites aussi ?
Oui, c’est sûr, on essaie de travailler dessus. Il y a peut-être un manque de confiance qui s’est installé à ce niveau. Quand cela devient répétitif, ça pèse mentalement sur l’équipe. Donc on discute actuellement sur la façon de mieux gérer les temps faibles, notamment en fin de match.
En tant qu’entraineur, je me suis aussi posé des questions sur la rotations des joueurs. Qui, à quel moment… Dans un sport collectif, on ne peut pas accuser un jouer en particulier, c’est un travail d’équipe. Ce sont plein de petites choses qui renversent le match.
La semaine dernière, on a appris que la sélection luxembourgeoise était repêchée pour les qualifications de l’Euro. Comment est-ce que vous prenez cette nouvelle ?
J’étais plutôt content en apprenant cette nouvelle, parce que je pense qu’on a mérité cela avec les performances qu’on a réalisé en janvier, en sachant qu’il y avait dix nouveaux joueurs et que la moitié de l‘équipe était composée de joueurs avec peu d’expérience internationale. On verra seulement si la Fédération veut continuer avec moi d’ici-là, mais j’ai des projets avec cette équipe.
Rencontrer des grosses nations, est-ce une opportunité ou un « fardeau » ?
C’est sûr que c’est une opportunité. Pour augmenter la qualité de l’équipe nationale, il faut certes augmenter le nombre de licenciés, mais le progrès passe aussi par la possibilité de disputer plus de matchs internationaux. Au vu de l’équipe construite lors des dernières qualifications, il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont eu l’expérience de matchs internationaux, surtout ensemble. Donc jouer des qualifications avec de grosses nations, c’est pouvoir acquérir une expérience sur le terrain qui permettra entre autres de mieux gérer ses émotions et d’améliorer ses qualités individuelles au sein du groupe.
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