Repartie du premier Tour de Normandie cycliste féminin avec le maillot du Grand Prix de la montagne sur ses épaules, la jeune Nina Berton (21 ans) revient sur son début de saison réussi pour son arrivée au sein de l’équipe Ceratizit-WNT Pro Cycling.
Nina, vous venez de remporter le maillot de meilleure grimpeuse du Tour de Normandie, vous devez être sur un petit nuage après cette belle performance ?
Oui c’était une très bonne expérience, pour toute l’équipe globalement, (ndlr: sa coéquipière Cédrine Kerbaol a remporté le classement général, et Ceratizit le classement par équipe). On avait envie de bien faire, mais on ne pensait pas pouvoir jouer la victoire au général. On aurait déjà été content avec un top 10, mais remporter une victoire d’étape, plus le classement général, et tout les maillots distinctifs, sauf celui du sprint, c’est assez incroyable.
Cela prouve le potentiel global de l’équipe Ceratizit ?
Cette fois on avait aligné une jeune équipe, on n’avait pas aligné les leaders habituels et c’est une belle surprise de réaliser des performances comme cela.
Plus globalement, on peut dire que vos débuts dans l’équipe sont réussis après ce début de saison ?
Cette nouvelle expérience est vraiment différente de ce que j’avais vécu jusque ici. Je suis contente d’être la seule luxembourgeoise de l’équipe, car cela me permet de repartir de zéro, et dans ces conditions je dois encore plus m’intégrer avec les autres filles. Toute l’équipe fonctionne comme une famille, et c’est super d’évoluer dans cet environnement, notamment avec le staff. Après les différents stages que l’on a fait ensemble, l’ambiance est vraiment bonne dans l’équipe. Je m’y sens vraiment bien.
Lors de notre dernier entretien, vous nous aviez confié vous sentir à l’aise sur les courses à étapes, vos performances en Normandie l’ont confirmé, cela pourrait conduire l’équipe à vous aligner sur d’autres courses de ce type ?
Oui, c’était un peu le but pour lequel l’équipe m’a a aligné en Normandie. J’ai ma carte à jouer sur ce genre de format de courses. Avec l’équipe on a vu que je pouvais bien performer jour après jour, et cela va me permettre de faire des courses à étapes plus longues encore, et d’avoir peut-être l’opportunité de me battre pour un classement général dans le futur.
On vous verra au Festival Elsy Jacobs ?
C’est un des grands objectifs de ma saison, ce serait spécial de pouvoir rouler au Luxembourg. Le sponsor principal de la course est Ceratizit donc c’est une course importante pour l’équipe aussi.
En savez-vous plus sur votre programme des semaines à venir, en plus de « A travers la Flandre » ?
Je vais disputer Paris-Roubaix, ce qui n’était pas forcément prévu au départ. Mais après le Het Nieuwsblad et les Strade Bianche, l’équipe a changé le programme en voyant que même si c’est ma première année à ce niveau et avec un vrai plan de courses, j’ai déjà fait beaucoup de progrès, et ce type de course me convient.
Ces bons débuts vous donnent de l’ambition pour la suite de la saison ?
Oui après les Strade Bianche j’ai vu que je pouvais rouler avec les meilleures. Je n’ai pas été la meneuse de l’équipe encore, mais j’ai vu que même en faisant mon travail d’équipière j’arrivais à finir pas trop mal les courses, avec de bons résultats. Le niveau World Tour est le plus haut, alors si j’arrive à m’en sortir sur ce genres de courses, je peux aller sur des courses plus petites avec des ambitions.
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