(Soares 8e) Jeunesse 1 – 1 Racing (Muratovic sp 13e)
Il n’est pas nécessairement fréquent d’assister, dans un championnat, à une rencontre dans laquelle les deux équipes cherchent absolument à l’emporter. C’est pourtant ce qu’on a vécu ce soir au Stade de la Frontière, dans un match où les deux équipes cherchaient les trois points. La Jeunesse Esch, pour se rapprocher de son adversaire du soir, et le Racing, pour s’accrocher à ses rêves européens via la BGL Ligue. Pourtant, malgré des velléités offensives des deux partis, cette affiche s’achève sur un match nul qui n’arrange aucune des deux écuries.
Le raté de Ruffier, la réaction du Racing.
Ce match était pourtant parti tambour battant, avec des visiteurs décidés à se rattraper de leur récents résultats négatifs. Des intentions qui se caractérisent dès les premiers instants, quand le Racing, lancé sur de bons rails, voit un coup-franc dévié en corner, avant d’assister à un retourné acrobatique qui termine en six-mètres. Une belle entame vite gâchée par une double cagade de Romain Ruffier, pourtant généralement irréprochable. Un ballon mal relaché sur une frappe lointaine de Larrière, avant d’encore une fois balbutier sur un nouveau tir d’Arenate : Soares profite tranquillement de l’offrande pour conclure et offrir aux locaux l’avantage (1-0, 7e). Pas le temps de se réjouir néanmoins puisqu’à peine cinq minutes plus tard, Meireles vient sécher Simon dans la surface, provoquant par là un penalty indiscutable que Muratovic se charge de convertir avec aise (1-1, 13e). Un sacré départ dans ce match, qui aurait pu aboutir sur un troisième but, si la tête de Deruffe n’avait pas fracassé la barre d’un Ruffier battu. Passé ce premier quart d’heure fort en émotions, la rencontre va progressivement s’équilibrer. Alors que les visiteurs sont plus généralement maîtres de la gonfle, les locaux, eux, se projettent vite en contre pour essayer de porter l’estocade. Deux philosophies différentes qui n’offrent plus que deux frissons dans ces quarante-cinq premières minutes : la première, sur une relance totalement foirée de Sommer qui passe proche de profiter aux avant-centre du Racing. La seconde, sur une main de Kada, qui, sans VAR, est sifflée en dehors de la surface, alors qu’il est bien compliqué de savoir si celle-ci a eu lieu ou non dans la zone fatidique. Les deux équipes retournent alors aux vestiaires sur ce score de parité dans l’ensemble logique.
Pour gagner, il faut marquer
Dominateur en première période, le Racing repart sur les mêmes bases avec un contrôle de la gonfle. Insuffisant néanmoins pour réellement porter un réel risque sur la cage de Sommer, malgré une tentative timide de la tête de Garos qui s’envole au-dessus. Les visiteurs croient néanmoins à la délivrance aux alentours de l’heure de jeu quand Jérome Simon se voit devant une formidable opportunité de faire passer son équipe devant. Las, la frappe du numéro 25 s’envole dans les airs (62e). En face, la Jeunesse, fidèle à son plan de jeu se procure elle aussi une énorme chance de passer devant, mais Seck galvaude totalement son face à face contre Ruffier (69e). Un raté frustrant, du même acabit que son coéquipier Arenate qui lui aussi, gâche totalement une très belle opportunité dans les derniers instants (89e). Le dernier frisson d’une rencontre certes jouée avec le coeur, mais qui n’aura pas réellement réussi à définitivement s’emballer, malgré un prometteur premier quart d’heure. Au classement, les deux équipes font du surplace. Si le Racing maintient son adversaire du soir à distance, les victoires de Pétange et le Progrès le condamnent à ne voir l’Europe que par le prisme de la Coupe.
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