Après sa réélection le 15 octobre dernier pour quatre ans à la tête de la FLF, Paul Philipp est déjà de retour aux affaires courantes. Mais le dossier de l’arbitrage, qui a cristallisé les discussions lors de la dernière ligne droite des élections, devrait rapidement refaire surface.
Après avoir lu votre réaction à la fin du Congrès de la FLF, on sent que vous êtes heureux que cet épisode électoral et tout ce qu’on a pu lire le concernant, soit derrière vous?
Bien sûr, car on a d’autres choses à faire et le football continue en attendant! C’était une période ou il y a eu, je ne dirais pas un coup d’arrêt, mais un peu de flou. Et heureusement cette parenthèse se referme, et maintenant on doit faire le travail pour lequel on a été mis en place. Faire avancer et faire bouger le foot, c’est tout ce qui compte.
C’est important aussi d’avoir un message destiné à ceux qui n’ont pas voté pour vous?
Non maintenant tout cela est terminé. Et je pense que l’on a mieux à faire que de tirer des bilans. Ce qui est sûr et certain, c’est que le train avance et continuera à avancer et c’est tout. On ne va pas parler pendant deux ans des élections, c’était une parenthèse c’est fini maintenant. Lundi (ndlr le 17 octobre), nous avons eu notre première réunion et sur les dix qui composaient l’équipe, 9 sont encore là. Il y a deux nouvelles têtes, on va les intégrer mais c’est à eux aussi de montrer qu’ils peuvent s’intégrer. Mais cela j’en suis sûr et certain, j’ai déjà parlé avec eux. Il faut que tout le monde travaille dans l’intérêt du foot, c’est pour cela qu’on a été élu. Tout ce qui a été dit ces dernières semaines c’est fini. Il faut regarder devant nous, on ne va pas faire des analyses pendant 49 ans pour une petite élection.
Un de vos soutiens de longue date Henri Mausen n’a pas été réélu au Conseil d’administration, c’est une déception pour vous de ne pas continuer avec lui?
Oui bien sûr. Et je voulais lui dire un grand merci parce qu’il a été là durant 18 ans. Pour nous c’est le seul bémol. Mais c’est les élections c’est comme ca, c’est dommage pour lui mais c’est la démocratie et il faut respecter cela.
Un sujet en particulier a été le centre des discussions lors de la dernière ligne droite des élections, c’est celui de l’arbitrage…
Justement c’est bien que vous m’en parliez, je viens juste de lire un article dans le journal L’Avenir, le journal de la province de Luxembourg, que depuis 2005 le nombre d’arbitres à diminué de deux tiers. Vous vous rendez compte? Et en plus les activités ont augmenté, car il y a plus d’équipes de jeunes qu’auparavant. Juste pour souligner que ce n’est pas un problème seulement au Luxembourg, bien sûr ce n’est pas cela qui résout les choses. Mais ce n’est pas un problème qui existe depuis les élections, cela fait quelques années déjà. Avec notre commission des arbitres on essaye de trouver des idées, d’organiser des choses, on est en contact avec toutes les parties, les associations voisines et voilà. Si quelqu’un avait une solution magique au sujet de l’arbitrage, il serait millionaire croyez-moi! C’est un problème pratiquement européen dans le foot. Tout cela tient au respect, au fair-play, au niveau des jeunes quand les arbitres commencent. Il faut de la reconnaissance envers ceux qui veulent entamer cette carrière.
Finalement c’est une bonne nouvelle que ces débats aient eu lieu?
Oui mais il était temps que cela se termine, car à la fin il n’y avait pas de discussion, mais plutôt des piques, et c’est pour cela, et je crois que l’on s’en est bien rendu compte, que je me suis tenu au maximum en dehors de tout cela. Avoir des arguments, avoir un programme oui, mais pour le reste le football n’a pas besoin de cela. On a d’autres chats à fouetter, et l’enjeu n’était pas de se mettre une couronne sur la tête. L’enjeu c’était qui va diriger le foot luxembourgeois.
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