Pit Biever : « Samedi, on sera prêts ! »

Après la claque reçue lors de la première manche des demi-finales contre Dudelange (54-84), Pit Biever et les Eschois ont bien l’intention de retenir la leçon. Ils sont décidés à aborder le deuxième round, demain soir, avec un tout autre état d’esprit.

Vous vous êtes effondrés contre Dudelange lors de la première manche de cette demi-finale. Que s’est-il passé ?

On n’était pas prêts pour ce combat, dès le début. Avant la pause on a eu la chance de pouvoir revenir dans le match, mais on ne l’a pas saisie jusqu’au bout. En deuxième mi-temps, ils ont tout passé et nous quasiment rien, voilà. Eux ils ont fait un bon match et nous un très mauvais. Après, que tu perdes d’un point ou de trente, le résultat est le même.

Est-ce que le jour de récupération en moins pour vous a joué ?

Je pense que oui. On a eu des matchs très durs et quelques joueurs de notre effectif commencent à avoir un certain âge. Cela a joué un rôle, mais il ne s’agit en aucun cas d’une excuse. On ne s’est pas assez battus.

Leur défense vous a énormément gênés. Elle a notamment complètement muselé Clancy Rugg. Le match s’est joué là-dessus ?

Nous, on a vraiment besoin de Clancy… Il a eu des tirs, mais n’a pas marqué. Cela peut arriver à tout le monde d’être dans un mauvais jour. Le problème est que, là, on était tous dans un mauvais jour ! Mais oui, ils ont été énormes en défense, ils étaient partout. Ils ont fait du très bon boulot alors que nous on était pas prêts. Maintenant on le sait et il faut réagir !

Comment expliquez-vous votre maladresse au shoot, surtout au cours du premier quart-temps ?

Pour moi, il n’y a pas d’excuses ! Offensivement, défensivement, on n’était pas prêts. Eux ils sont mis tout de suite des shoots à trois points difficiles. De notre côté, on est entrés dans une spirale négative…

Qu’est-ce que vous vous êtes dits dans les vestiaires à la fin du match ?

Le coach nous a dit que si on voulait gagner, on devait changer d’attitude et d’approche. Pour gagner contre Dudelange, il faut être au top dès le début.

La deuxième manche arrive vite, samedi soir. Comment l’abordez-vous ? Vous y croyez ?

Oui, pas le temps de pleurer ! On a perdu un match, c’est ok. On savait qu’on ne gagnerait pas forcément tous les matchs. On a déjà rencontré des difficultés et on s’est rattrapés. Il faut s’entraîner dur jusque samedi. On ne veut pas que la saison s’arrête là… On sera prêts, on va tout faire pour gagner ce match.

Qu’allez-vous modifier pour faire douter cette équipe du T71 et prendre le dessus ?

Défensivement, il faut augmenter notre agressivité. Il faut éviter de leur laisser des shoots ouverts, être plus proches. Offensivement, on doit régler des détails. Et puis on doit attaquer avec la confiance nécessaire !