Gardien emblématique du championnat de France des années 2000, Damien Grégorini est une figure connue au Grand-Duché, notamment pour le poste d’entraineur des gardiens qu’il a occupé à Mondercange durant deux saisons. Retour avec lui sur les moments forts de sa carrière.
Quel est votre plus beau souvenir sur un terrain ?
Quand j’étais à Nice et que nous étions, à l’époque, en deuxième division, nous étions allés à Saint-Étienne. Ils devaient nous battre pour monter, le stade était plein à craquer. Sinon, je pense forcément à Marseille, où mon premier match disputé avait été contre Lyon, et le premier match au Vélodrome était contre Paris donc forcément, c’est quelque chose… On avait gagné 1-0 en plus !Ça reste un très beau souvenir.
Un arrêt dont vous vous rappelez ?
C’était avec Nancy. Nous étions à la lutte pour le maintien et on va à Monaco. On gagne 1-0 et juste avant la mi-temps, ils ont un penalty que j’arrête. Derrière, on l’emporte et on réussit à se sauver sur la fin de saison, donc c’était un arrêt qui avait beaucoup compté.
Dans quel club avez-vous signé votre première licence de football ?
À l’OGC Nice, à l’âge de 6 ans, donc depuis le tout début !
Quel est votre club de coeur, et pourquoi ?
Forcément, je vais répondre Nice. Je suis né là-bas, j’ai joué dès mon plus jeune âge au club et j’ai toute ma famille là-bas, la famille supporte le club donc c’est forcément le club qui me tient le plus à coeur.
Quel est votre pire souvenir dans le football ?
Un très mauvais souvenir vient d’une descente avec Nancy en Ligue 2. On fait une superbe deuxième partie de saison, on accroche pas mal de points, mais sur le dernier match à domicile contre Bastia où on doit absolument gagner pour se sauver, on perd 2-1. Derrière on gagne à l’extérieur, mais c’était déjà mort pour le maintien.
Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?
Très dur d’en sortir un seul car il y en a pas mal. Je me rappelle surtout des attaquants avec qui j’ai joué. À Marseille, il y avait Florian Maurice qui était très adroit devant le but et c’était en plus un super mec. Toujours à Marseille, il y avait eu George Weah qui avait fait une pige en fin de carrière à 36 ans et qui était toujours terriblement adroit devant le but et qui était un super mec aussi.
Du côté de Nancy, il y a forcément Youssouf Hadji qui était un superbe joueur techniquement et devant le but, et d’excellents milieux de terrain comme Benjamin Gavanon, Pascal Berenguer ou encore Jonathan Brison qui n’étaient pas forcément les plus médiatisés mais qui faisaient beaucoup de bien à l’équipe.
Le joueur le plus fort que vous ayez affronté ?
Je dirai Pauleta. Quand il était à Bordeaux et après à Paris … Lui, il ne fallait pas lui laisser un centimètre de mauvais placement ou de trou dans le but car il le voyait direct et il était capable de sanctionner !
Quelle est la meilleure ambiance que vous ayez connue ?
Je dirai quand le club de Nice est monté en première division. Au départ, la DNCG avait refusé la montée. J’avais été prêté par Marseille à Nice, et finalement la montée du club est validée 15 jours avant le début du championnat. Derrière, on a fait une super saison, en étant 1er une partie du championnat. L’ambiance qu’il y avait dans le club à ce moment-là, avec un Nice au Stade du Ray, c’était génial.
Dans quel club auriez-vous rêvé de jouer ?
Ce n’est pas vraiment un club mais plutôt un championnat : j’aurais bien aimé évoluer en Angleterre.
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