Pour le meilleur et pour le pire avec Stefano Bensi

Figure bien connue du Grand-Duché grâce à ses 55 sélections en équipe nationale ou ses nombreux buts inscrits du côté de Schifflange, Rumelange, Dudelange et bien sûr le Fola, Stefano Bensi s’est prêté au jeu de l’une de nos rubriques phares. 

Quel est votre plus beau souvenir sur un terrain ?

Il y en a plusieurs ! (Rires) C’est difficile… Je pense que la première année au Fola ou encore à Dudelange où on a gagné le doublé, ce sont des souvenirs qui restent toujours très ancrés. Au niveau de l’équipe nationale, un match comme celui contre l’Irlande du Nord (NDLR : victoire 3-2 avec un but de Bensi) ou encore celui contre la Moldavie où je reviens des croisés et je parviens à égaliser pour aller chercher le nul restent des moments gravés dans la mémoire. 

Un match dont vous vous rappelez ?

Je dirais l’Irlande du Nord, car le scénario du match est incroyable. Ça plus l’ambiance qui s’était créée au stade Josy Barthel, c’était vraiment quelque chose. 

Dans quel club avez-vous signé votre première licence de football ?

C’était à Schifflange et j’avais 4 ans seulement. On était une belle bande de copains avec les joueurs que vous connaissez déjà comme Claudio Lombardelli, Joel Kitenge ou évidemment Miralem Pjanic, donc pleins de joueurs qui ont fait de belles carrières. 

Quel est votre club de cœur et pourquoi ?

Je pense que c’est Rumelange, car c’était ma première expérience chez les seniors et que nous avions un groupe qui était comme une famille. Après, j’ai quand même passé 12 ans au Fola et j’aime évidemment beaucoup ce club-là et ça me fait mal de voir l’état dans lequel est le club actuellement. Je pense que j’ai laissé une bonne image dans chaque club où j’ai évolué et j’ai de mon côté apprécié tous les clubs par lesquels je suis passé. 

Quel est votre pire souvenir dans le football ?

Le pire pour moi, c’était lors de la rencontre à Linfield, car j’avais fait une belle campagne européenne où j’avais été décisif et bien en jambes. Sur ce tacle malheureux, je me fais les croisés et ça m’a un peu coûté ma fin de carrière. C’était, de plus, à la porte des playoffs et je n’avais donc pas pu aider l’équipe pour les matchs de barrage, ce qui reste donc un souvenir assez douloureux. 

Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?

Ah… Difficile d’en sortir un, car j’ai vécu à Dudelange avec un groupe rempli de qualités, de même que lors de mes premières années au Fola… Je m’entendais super bien avec Hornuss sur le terrain, mais si je dois donner celui qui m’a le plus impressionné, c’était Manu Cardoni à Rumelange. J’étais jeune et j’ai beaucoup appris avec lui, notamment sur tout ce qui était phases arrêtées. Malgré le fait qu’il était en fin de carrière, il montrait encore que techniquement, il était au dessus du lot. 

Et le joueur le plus fort que vous ayez affronté ? 

Oh alors ça c’était lors du match contre l’équipe d’Espagne avec les deux magiciens au milieu : Xavi et Iniesta. Ça c’était quelque chose… Là, tu vois vraiment la classe mondiale qui existait à ce moment-là. 

Quelle est la meilleure ambiance que vous ayez connue ? 

Chaque match avec l’équipe nationale, notamment à l’extérieur, c’était parfois chaud, même si une fois sur le terrain on ne se rend plus forcément compte de ce qu’il se passait. Mais au Fola, le match du premier titre, ou lors des rencontres européennes contre Östersund ou Genk à la maison où il y avait pas mal de monde dans les tribunes était vraiment pas mal, cela changeait du quotidien de la BGL Ligue. (rires)

Dans quel club auriez-vous rêvé de jouer ? 

Je suis un fan inconditionnel du FC Barcelone donc peut-être le Barça. Au Luxembourg, j’étais assez content de mes choix et je pense que j’ai fait mon bout de chemin. 

Quelle a été la meilleure période de votre carrière ?

Je dirais la première année au Fola où j’ai été assez complet. Que ça soit au niveau individuel ou collectif, les saisons 2012,2013 où nous avons beaucoup gagné et où j’étais meilleur passeur et co-meilleur buteur, je pense que c’était ma meilleure période en tant que joueur.