Joueur au fort tempérament, passé par Blénod, Metz, Amnéville, Niederkorn, Mondercange et Thionville, Didier Chaillou, attaquant avec une patte gauche soyeuse, revient sur quelques souvenirs de sa carrière de joueur.
Quelle est, selon toi, ta plus grosse prestation individuelle sur un terrain ?
Au Luxembourg, en 2008, avec le Progrès, nous jouions face à la Jeunesse au stade de la Frontière. On avait gagné 3-2 et j’avais mis un doublé sur penalty dans un stade où il y avait beaucoup de monde. À mon époque, les stades au Luxembourg étaient souvent bondés, c’était vraiment un sacré souvenir.
Dans quel club as-tu signé ta première licence de football ?
J’ai signé ma première licence dans le club d’Homécourt alors que j’avais 9 ans. J’ai commencé tard, car je jouais dans la rue avec mes amis et je ne voulais pas avoir de règles et de cadre défini pour jouer au football. Un jour, un copain m’a proposé de venir m’entraîner avec eux, j’y suis allé et ça m’a beaucoup plu, donc j’ai continué.
Quel est ton club de cœur, celui que tu places au-dessus de tous les autres, et pourquoi ?
J’ai deux clubs qui m’ont beaucoup marqué. Tout d’abord le CS Blénod, car c’est là où j’ai joué au plus haut niveau et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Ensuite à Amnéville, avec ce fameux parcours en Coupe de France où nous avons joué contre l’Auxerre de Guy Roux, avec des joueurs comme Djibril Cissé, Philippe Mexés, Yann Lachuer, etc. Au Luxembourg, j’ai beaucoup apprécié mon passage du côté du Progrés Niederkorn.
Quel est ton pire souvenir sur un terrain ?
Je me souviens d’un match au Luxembourg où l’on reçoit Rosport, je prends un carton rouge alors que je n’ai rien fait… pour une fois ! Ce jour-là nous avions perdu, chez nous ; je suis devenu fou.
Quel est le joueur le plus fort que tu aies affronté ?
Carmelo Micciche est un joueur qui m’a beaucoup marqué, je l’ai affronté lorsqu’il jouait à Forbach. Au Luxembourg, c’est sans aucun doute Manu Cardoni, car en plus d’être un très bon joueur avec une belle technique qui jouait avec tellement de simplicité, c’était un super mec, avec énormément de classe. Je ne garde que de bons souvenirs de lui.
Quelle est la meilleure ambiance que tu aies connue ?
J’ai connu pas mal de belles ambiances, mais je garde un souvenir particulier du stade de la Frontière à Esch. Lorsqu’on devait affronter la Jeunesse chez eux, on savait que ça serait un gros match du fait de leur classement, mais aussi car il y avait toujours du monde au stade. C’était un public de connaisseurs et de passionnés. Ce lieu puait le football.
En tant que joueur, quel est celui qui t’a le plus inspiré dans ta carrière ?
Je me suis beaucoup inspiré de Michel Platini, car il n’était pas tellement rapide, mais vu que ses contrôles étaient parfaits, on avait constamment l’impression qu’il était en avance sur ses adversaires. J’admirais beaucoup Chris Waddle aussi, car il était magique et imprévisible, et c’est le genre de joueurs qui me faisait vibrer.
Dans quel club aurais-tu rêvé de jouer ?
Le FC Barcelone à coup sûr, car pour moi c’est le club qui représente le mieux le beau football, la magie, quand tu regardes les joueurs qui sont passés par ce club ou qui y ont été formés, c’est absolument incroyable.
Quel est ton meilleur souvenir en tant que joueur de football ?
Il est clair que le match contre Auxerre avec Amnéville est un souvenir très important dans ma carrière. Mais celui qui m’a le plus marqué c’est celui que nous avions joué au 7e tour de Coupe de France, nous avons reçu le Red Star qui comptait 6 joueurs professionnels dans son équipe. Nous menions 2-1 et à la 85e minute, ils égalisaient. On se disait alors que c’était terminé, mais j’ai marqué le but de la victoire en toute fin de match, j’étais comme un fou.
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