Quelle est, selon vous, votre plus grosse prestation individuelle sur un terrain ?
Je n’ai jamais trop aimé m’évaluer moi-même… Je ne sais pas. J’ai du mal à ressortir un match en particulier, j’étais plutôt un joueur régulier.
Dans quel club signez-vous votre première licence ?
A Tétange, à l’âge de 7 ans. Mais déjà depuis mes 4 ans j’y allais tout le temps, même si je n’avais pas le droit de m’entraîner. Je me souviens le jour de mes 6 ans, l’entraîneur est venu lui-même me chercher à la boutique que possédait ma grand-mère en ville, et m’a dit « maintenant c’est bon, tu as le droit, je t’emmène ».
Quel est votre club de coeur, celui que vous placez au-dessus de tous les autres et pourquoi ?
Tétange. Parce que tout le caractère que j’ai, la mentalité, je les ai acquis dans ce club. Mon premier entraîneur était très axé sur la discipline, sur la rigueur, et j’ai gardé ça tout au long de ma carrière. Puis j’ai gravi toutes les catégories, jusqu’à être le plus jeune joueur de l’équipe première, à 16 ans, avec des gars qui m’ont beaucoup soutenu.
Quel est votre pire souvenir sur un terrain ?
Un des pires, c’est un match en Israël, avec la sélection. On venait de faire un bon nul contre la Macédoine et on se disait qu’on allait peut-être faire une bonne performance. Au bout d’une minute, on perd déjà 1-0, puis on s’en prend un deuxième, un troisième… A la fin on perd 7-0. On a couru tout le match pour rien, j’ai eu l’impression de faire vingt kilomètres et de toucher deux ballons. C’était horrible.
Quel est le joueur le plus fort que vous ayez affronté ?
J’en ai deux ou trois en mémoire. Berbatov déjà, en Bulgarie. Il était tellement au-dessus, tellement facile. Il nous sortait des coups du sombrero au milieu du terrain, il baladait Jeff Strasser qui était pourtant un très bon défenseur… Il pouvait nous faire mal n’importe quand. Seedorf avec les Pays-Bas était très impressionnant. Et enfin, je dirais le Roumain Adrian Mutu.
Quel est le match qui vous a le plus marqué avec la sélection ?
Je dirais la victoire contre la Biélorussie, cela faisait très très longtemps que le Luxembourg n’avait pas gagné un match officiel. Il pleuvait, le terrain était boueux. On gagne sur un but de Fons Leweck, c’était magnifique. Il y a aussi ce match où on bat la Suisse 2-1, alors qu’ils venaient de battre les Espagnols.
Quelle est la plus grosse ambiance que vous ayez connue dans un stade ?
Un match contre les Pays-Bas, à Rotterdam. La rencontre était serrée, ils ne menaient qu’1-0, on a plusieurs fois l’occasion d’égaliser. Le stade était blindé, on ne s’entendait pas sur le terrain. Et puis avec cette victoire, ils se qualifiaient pour le championnat d’Europe ou la Coupe du monde je ne sais plus.
Quel est le joueur qui vous a le plus inspiré, que vous avez le plus admiré ?
J’ai toujours aimé regarder jouer Roberto Baggio. J’aimais beaucoup Lothar Matthäus aussi, pour sa volonté, son caractère, j’apprécie ce profil.
Dans quel club auriez-vous rêvé de jouer ?
A Munich, évidemment. Je suis fan du Bayern depuis que je suis tout petit alors ça aurait été extraordinaire.
Quel est votre plus beau souvenir en rapport avec le football ?
J’en ai tellement ! Mais le plus beau, c’est le titre de champion avec la Jeunesse en 2010 ! C’était inattendu, Dudelange était au-dessus, mais on était très soudés. Gagner ce championnat, c’était fantastique.
Propos recueillis par François Pradayrol
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