Pour le meilleur & pour le pire : Marco Morgante

4 minutes

Attaquant du F91 Dudelange entre 1993 et 2001, Marco Morgante a assurément participé à écrire l’histoire du club de la Forge du Sud en marquant à 68 reprises en 178 matchs joués, et en remportant notamment le premier titre de champion de l’histoire du club. Pour DRIBBLE !, il est revenu sur les moments les plus marquants de sa carrière. 

Quel est le plus beau but que vous ayez marqué ?  

Je dirais mon premier but marqué avec le FC Metz face à Montpellier, quand j’avais seulement 18 ans. Je ne pense pas que c’était le plus beau, mais c’est celui qui m’a procuré le plus de joie et qui soulignait le début de ma carrière professionnelle. 

La victoire que vous retenez le plus ?  

La finale de la Coupe Gambardella, avec le FC Metz. On avait gagné 1-0 face à l’OGC Nice et j’avais marqué le but victorieux qui donnait le premier vrai titre national au club, donc c’était une certaine fierté.  

Et votre pire défaite ?  

Il y en a eu quelques-unes ! Au Luxembourg, la défaite en finale de la Coupe lors de ma première saison à Dudelange était douloureuse. Ce jour-là, on a perdu contre l’Avenir Beggen et je me suis blessé au bout de seulement dix minutes, donc ça a été très frustrant. 

Quel est le défenseur le plus fort que vous ayez affronté ?  

Celui qui m’a le plus marqué a été Carlos Mozer, à l’Olympique de Marseille. C’était un très bon défenseur, très rugueux et souvent à la limite de la régularité, donc c’est celui qui m’a le plus impressionné. Après, au début de ma carrière, j’ai aussi été marqué par des défenses comme celles de Bastia ou Toulon qui étaient elles aussi très rugueuses. 

Et le meilleur gardien ? 

Il y en a eu pas mal, car j’ai joué dans une décennie avec une équipe de France championne d’Europe en 1984, donc il y a eu Joël Bats, mais aussi Fabien Barthez par la suite, quand il démarrait à Toulouse. J’avais été assez impressionné par sa maturité, car il n’avait que 20 ans. Quand je vois la carrière qu’il a faite, je ne suis pas très étonné.  

Quel est le coéquipier le plus fort avec lequel vous ayez joué ?  

Je dirais Alexander Sacha Zavarov, qui venait du Dynamo Kiev, où il avait été proche du Ballon d’Or, et avec qui j’ai joué à l’AS Nancy Lorraine. Il avait une facilité technique assez bluffante. 

Et le joueur le plus fou que vous ayez côtoyé ? 

Ce n’est pas très difficile, car on se côtoie encore, c’est Carmelo Micciche ! C’était un joueur hors pair, du type Ribéry. On a fait nos classes ensemble au FC Metz et ensuite à Nancy. Il était à la limite de la folie.  

Quel est votre plus grand regret ? 

J’en ai deux. Il y a la finale de la Coupe de France en 1984. Alors que je suis titulaire tout au long de l’année, je me blesse en demi-finale et je manque la finale. Et quelques mois plus tard, il y a le déplacement à Barcelone qui compte encore aujourd’hui dans l’histoire du FC Metz. Le fait de ne pas avoir participé à ces deux rencontres est encore douloureux. 

Le club dans lequel vous auriez le plus aimé jouer dans votre carrière  ?  

Je dirais le Paris Saint-Germain. J’avais été contacté lorsque j’étais encore en formation au FC Metz. Sinon, à l’étranger, je dirais le Milan AC, par mes origines italiennes. Mais bon, je ne pense pas que j’avais la capacité de jouer là-bas ! 

Le coach qui vous a le plus marqué  ?  

Celui qui m’a le plus marqué est Aimé Jacquet. J’ai eu la chance de l’avoir comme entraîneur à l’AS Nancy Lorraine. C’est un passionné de football avec une connaissance extraordinaire. J’avais été impressionné quand lors de mon premier entretien avec lui, il m’avait cité toute ma carrière. J’avais 27 ans et j’étais bluffé qu’il connaisse autant de détails sur moi. C’est aussi une fierté de se dire qu’on a été coaché par un sélectionneur champion du monde. 

Et pour terminer, quel est votre meilleur souvenir dans le football ?  

Je pourrais évoquer le premier titre de champion gagné avec le F91 Dudelange, en 1999-2000. C’était la concrétisation d’un projet. Quand je suis arrivé au F91, en 1993, ce n’était pas gagné. Le fait que Dudelange ait eu cette patience et cette volonté, c’était le fruit de tout ce travail. Quand je vois leur palmarès aujourd’hui, je peux dire que j’ai fait partie de la base de ce projet. 

admin

21 octobre 2022

Courte défaite pour les Rout Léwinnen U19

28 novembre 2024 par
Boris Saint-Jalmes

Coupe de Luxembourg : Belvaux s’offre Mondorf

28 novembre 2024 par
Boris Saint-Jalmes

Dudelange : la forge des talents

28 novembre 2024 par
Marco Noel

Josy Dilk : « Si je n’ai pas mes sous-vêtements rouges, ça me rend fou ! »

27 novembre 2024 par
Moien Rédaction

Profession scout

27 novembre 2024 par
Moien Rédaction

Racing : l’Académie fait sa révolution 

27 novembre 2024 par
Boris Saint-Jalmes

Restez informés

Abonnez-vous à notre newsletter
Suivez-nous !

Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG

m : moien@mental.lu

Abonnez-vous à notre newsletter
Suivez-nous !