Que le spectacle commence !

6 minutes

Cette fois, plus de doute. L’Euro 2020, après un an de retard, débutera bien ce 11 juin 2021. Une véritable source de bonheur pour les aficionados de football qui, pour la première fois depuis une éternité auront en plus la joie d’assister ou regarder des rencontres avec public. Avant de décapsuler sa première bière fraîche en assistant au match d’ouverture entre l’Italie et la Turquie, voici un petit résumé du déroulé de la compétition, sur et en dehors du terrain.

Un an plus tard, la voici. Comme tant d’autres, nous avons douté de la faisabilité de cette compétition massive en plein milieu d’une pandémie increvable. Les reports continus de compétitions depuis maintenant plus d’un an confirmaient nos inquiétudes. Et la tenue originale de cette édition, située pour la première fois dans une dizaine de villes différentes n’incitait pas à ramener de l’optimisme. Pourtant, les institutions organisatrices n’ont jamais changé de cap et persisté à maintenir l’Euro. Un choix qui semble finalement payant, les voyants paraissant dans l’ensemble proche du vert, ou tout du moins, loin du rouge.

Au-delà de la satisfaction de voir la compétition se dérouler, il y a aussi une véritable excitation à l’idée de pouvoir retrouver du public dans les stades. L’UEFA avait fait de l’absence de huis-clos une condition sine qua non pour demeurer une ville hôte de l’Euro, et n’a jamais modifié son angle de tir.

Changements de dernières minutes et public garanti

Au cours des dernières semaines, deux villes ont abandonné l’idée d’accueillir des rencontres de la compétition. C’est le cas de Dublin, qui a cédé sa place à Saint-Petersbourg, mais aussi de Bilbao qui a été obligé d’abandonner et être remplacée par Séville. Une ville qui n’avait pas prévu de participer à la compétition, mais qui permettra tout de même à la sélection espagnole de profiter de l’avantage de jouer ses matchs de poule à domicile. Pour ce qui est des conditions sanitaires, la confusion demeure tout de même un peu présente, au vu du nombre élevé de lieux de rencontres. Ainsi, une règle uniforme n’est pas appliquée, chaque pays appliquant ses propres mesures sanitaires. Certaines villes seront donc plus facilement accessibles que d’autres, et l’entrée aux stades pourrait n’être que possible avec un test PCR dans certains cas, et d’autres non. Une absence d’idée générale qui semble moins compliquée qu’il n’y parait. Il suffit simplement à chacun de suivre les mesures mises en place dans la ville hôte auquel il est détenteur de billets, et l’entrée lui sera accordé.

Les spectateurs, d’ailleurs. Combien seront-ils ? La réponse varie d’un pays à l’autre. L’Europe de l’Est semble déterminée à marquer le coup et offrir une expérience proche du monde avant COVID. Alors que Saint-Petersbourg et Bakou ont d’ores et déjà confirmé
une affluence de 50%, Budapest elle maintient son objectif d’offrir une capacité de stade de 100%. Des chiffres impressionnants, forts éloignés des autres hôtes de la compétition. Ainsi, tous les autres stades présents dans l’Euro 2020 devraient proposer entre 22% et 33% de remplissage de stade. Un taux certes plus mesuré, mais qui devrait tout de même garantir un minimum de 15 000 supporters, petit pas dans le monde post pandémie.

Dans la lignée de l’Euro 2016

Ce cru 2020/21 continuera sur les changements apportés à l’Euro 2016
en France. En effet, avec 24 équipes participantes et 16 qualifiées en huitième de finale, ne pas terminer dans les deux premiers ne sera pas nécessairement synonyme d’élimination. Les quatre meilleurs troisièmes récupéreront eux aussi leur ticket pour le tour suivant. Une donnée qu’il ne faudra pas oublier de prendre en compte au moment d’aborder la troisième journée où, malgré un classement défavorable, tout résultat positif pourrait propulser une sélection dans la phase à élimination directe.

C’est ainsi qu’en 2016, le Portugal, futur vainqueur de la compétition était passé par un trou de souris par le biais de cette innovation du règlement. Un beau symbole, s’il en fallait un, des différences drastiques que peut apporter un Euro élargi. En analysant les différents groupes, il est capable de dégager, avant même le début de la compétition certains pays qui pourront bénéficier de cette troisième place qualificative. C’est évidemment le cas dans le « groupe de la mort » où la France, le Portugal et l’Allemagne seront les logiques favoris et où la Hongrie aura de franches difficultés à récolter
le moindre point. Moyennant de bons résultats, il est ainsi envisageable de voir une de ces grandes nations du football réussir à glaner son ticket.

Ailleurs, et sauf surprises majeures, nombreux pays seront candidats à cette troisième place. Le Pays de Galles et la Suisse, le Danemark et la Russie – qui auront l’avantage non négligeable de jouer à domicile – l’Autriche, l’Écosse, la Suède et enfin la Pologne regarderont avec attention les résultats des autres nations pour jauger leurs capacités à passer entre les mailles du filets.

Qui succédera au Portugal?

Pour ce qui est des grandes nations, difficile de dégager un véritable favori. La France, championne du monde en titre fait assurément partie des candidats, mais
son incapacité à faire le jeu interroge. Le Portugal, tenant du titre, semble souffrir des mêmes maux. Avec peut-être la plus belle sélection de son histoire, la Selečão ne propose pas un style conquérant et adopte une stratégie plutôt frileuse, critiquée au sein même du pays. Vient alors sûrement la Belgique. Auteurs d’un sans-faute durant la phase de qualifications (dix victoires en dix journées) et toujours portés par une génération dorée, les Diables Rouges auront à cœur d’arrêter de flancher dans les moments- clés et passer un cap. Mais les hommes de Roberto Martinez réussiront-ils à ne pas succomber à la pression de n’avoir jamais remporté un trophée majeur malgré un talent évident ?

Quant à l’Espagne et l’Allemagne, véritables terreurs des années 2010, la situation, bien que différente aboutit au même constat : ils ne sont plus favoris. Pour la Roja, le groupe paraît en pleine transition et n’a pour le moment pas encore fait son deuil de la génération précédente. Quant à la Mannschaft, entre le départ annoncé de Joachim Low et des résultats en dents de scie il semble difficile de les voir décrocher le titre. Enfin, l’Angleterre et l’Italie, après des années difficiles peuvent croire en un véritable renouveau. Après avoir été impériaux en poules et garants d’un football offensif et plaisant, l’Euro 2020 est l’occasion rêvée de confirmer les progrès aperçus.

Cet ensemble de candidats au titre, cumulé à la diversité de villes hôtes et les incertitudes d’une saison malgré tout influencée par le coronavirus offre
au public une compétition au suspense total. La présence de 26 joueurs au lieu des 23 habituels permet aussi d’insuffler un vent de nouveauté, sans réellement savoir à qui cet ajout de trois membres supplémentaires pourrait bénéficier le plus. Une chose est certaine, l’excitation est de mise. Au-delà de l’enjeu sportif évident, le prestige de cette compétition et la longue attente pour enfin y parvenir, le simple fait de pouvoir retrouver du public et des chants dans un stade est assurément une des plus belles victoires de cette année 2021. Aux joueurs maintenant d’aller en chercher une encore plus grandiose.

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