Comme son nom l’indique, un CSI est ouvert aux cavaliers de toutes les nations. Contrairement aux concours nationaux, qui sont gérés par la fédération du pays concerné, tous les concours internationaux dépendent de la FEI (Fédération Equestre Internationale), la fédération équestre mondiale qui siège à Lausanne, en Suisse.
Lors des concours internationaux, les règles sont parfois différentes de celles des concours nationaux. Si un cheval refuse un obstacle, la compétition internationale s’arrête à la deuxième désobéissance. Lors des concours nationaux, l’élimination du couple n’intervient qu’après le troisième refus.
Comme nous l’avons déjà mentionné au début, il existe différentes catégories de CSI, dont voici quelques exemples : CSI1* – CSI5*, mais il existe aussi des CSI pour jeunes chevaux (CSIYH), cavaliers de moins de 25 ans (CSIU25), amateurs (CSIAM), vétérans (CSIV) ou poneys (CSIP). L’organisateur inscrit tous les détails dans l’annonce du concours, toutes les informations y figurent, comme le montant des frais d’inscription, le type de CSI et les règles. La FEI stipule toujours que le bien-être des chevaux est prioritaire.
Avant le début du CSI, les chevaux doivent se soumettre à une visite vétérinaire (« VetCheck »), un examen visant à déterminer si le cheval est en bonne santé ou non pour prendre le départ. Si le cheval boite, il ne peut pas prendre le départ du concours. A ce stade les passeports sont également contrôlés au niveau des vaccinations. Il est important de mentionner ici que pour participer à un concours international, il faut un passeport FEI pour le cheval en plus du passeport normal.
Les chevaux sont logés dans des tentes-écoles et doivent y rester pendant toute la durée du concours. Ces tentes sont bien évidemment non-accessible pour le public.
Lors d’un concours international, il y a quatre juges : un Ground Jury President, deux Ground Jury Members et un Foreign Judge. Au paddock d’échauffement se trouve un steward qui contrôle l’échauffement, assure que les cavaliers ont le bon équipement et surveille le maniement du cheval. Pour les Stewards, il y a un Chief Steward, un Foreign Steward et quatre Assistant Stewards.
Un concours national de saut d’obstacles est soumis aux règles du LPO (Leistungsprüfungsordnung). Le concours international, quant à lui, est régi par la FEI. Comme les règles changent parfois, il faut se renseigner sur le site Internet de la FEI pour connaître l’état actuel.
Pour participer à un concours FEI, le cavalier et le cheval doivent être enregistrés auprès de la FEI. Si un cavalier luxembourgeois souhaite participer à un concours international, il le signale à la Fédération Luxembourgeoise des Sports Equestres (FLSE). Cela permet de vérifier si le cavalier dispose des qualifications nécessaires pour participer à l’épreuve en question et si les chevaux sont enregistrés de manière adéquate. L’autorisation de départ est accordée aussi bien par l’organisateur que par sa propre fédération. Cependant, il faut parfois espérer obtenir des places de départ et donc adapter le calendrier des compétitions, car il peut arriver que l’on ne reçoive pas d’autorisation de départ pour une compétition parce que les places sont limitées. Les 29 meilleurs cavaliers du classement mondial, le Longines Ranking, n’ont pas ce problème, mais ce ne sont que les 29 meilleurs cavaliers du monde. Tous les autres doivent poser leur candidature pour les places de départ. Les débuts dans le monde des concours internationaux sont pavés de nombreuses inscriptions et documents.
Les compétitions internationales de saut d’obstacles mentionnées des lettres LR, normalement à partir des épreuves de CSI2* d’une hauteur de minimum de 145cm, permettent d’accumuler d’importants points au classement mondial. La FEI publie chaque mois les classements mondiaux actuels des cavaliers.
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu