Racing/Differdange : la Coupe ou rien

Les deux clubs avaient annoncé de grandes ambitions en début de championnat, avec l’Europe en ligne de mire. A ce stade, il ne leur reste que la Coupe pour espérer atteindre cet objectif.

Demain soir, lors des huitièmes de finale de la Coupe du Luxembourg, le Racing se déplace sur le terrain de Berbourg et Differdange reçoit le Swift. Si ces deux clubs réalisaient la saison qu’ils espéraient en début de parcours, ce match ne représenterait certainement qu’une parenthèse agréable. Sauf que la Coupe, que ce soit pour le Racing ou Differdange, est le dernier moyen pour atteindre les objectifs fixés en début de saison, à savoir une qualification européenne.

Guillaume Trani : « Prendre ce rendez-vous du bon côté »

Guillaume Trani veut néanmoins transformer ce constat en élan positif : « On sait que c’est le dernier objectif, mais on ne doit pas le prendre comme ça et se rajouter une pression négative. A force d’en parler, on ne doit pas en faire une obsession qui risque de nous faire déjouer. On joue au foot pour jouer des grands matchs comme celui-là. Il faut prendre ce rendez-vous du bon côté et y aller avec le plein de confiance. » Les huit buts passés à Käerjeng ce week-end devrait influer sur ce paramètre dans le bon sens.

Jonathan Hennetier : « Comme si on affrontait un gros »

Côté Racing, l’humeur du moment est un peu plus morose, avec une énième désillusion face à Hostert, qui est parvenu à égaliser sur pénalty dans les toutes dernières secondes du match, dans les arrêts de jeu. « On n’a pourtant pas été fébriles sur ce match », regrette Jonathan Hennetier, buteur pour le Racing samedi. « C’est plus de la malchance qu’autre chose… Quand on est au fond, on a du mal à relever la tête. Alors que dans le jeu, même défensivement, c’était mieux. » Dans ce contexte, la Coupe, la compétition chérie du Racing, arrive à point nommé. Face à Berbourg qui plus est, une équipe de PH à la portée du club de la capitale : « On sera favoris, mais il ne faut pas les prendre à la légère. Dans notre situation actuelle, on ne peut de toute façon prendre personne de haut. On doit aborder cette rencontre comme si on affrontait un gros. » Le Racing a lui aussi la pression, mais Jonathan Hennetier veut positiver, comme son compère de Differdange : « C’est sûr que notre situation ajoute une pression sur ce match. Mais ce n’est pas plus mal de l’avoir parfois. On a l’habitude de jouer ce genre de match à élimination directe, on aime la Coupe, on sait faire. »

Pour Differdange, le morceau est plus gros. Lors de leur récente confrontation, il y a deux semaines et demi, le Swift s’est imposé 4-0… Mais Guillaume Trani y croit : « Pour battre Hesperange, il faut que toute l’équipe, du gardien aux remplaçants, soit à fond. Tout le monde doit être impliqué à 200%. On doit tout donner sur ce match, être soudés, collectifs. Si on fait ça, on peut les renverser. Tout le monde y croit en tout cas. »

Differdange ou Racing, Racing ou Differdange, la Coupe a cette année le même goût pour les deux clubs : celui du dernier espoir.