Le centre équestre Reitstall Um Rouscht est situé au milieu d’espaces verts, à environ 15 minutes en voiture du centre de Luxembourg-Ville. L’écurie se trouve dans la commune de Mersch. Lorsque l’on arrive sur place, on est tout de suite chaleureusement accueilli par les deux chiens de la ferme, Elliot et Ebby, qui gardent un œil sur la propriété.
La famille Van der Weken a construit elle-même le centre équestre et l’a ouvert le 1er novembre 2006. L’écurie accueille aussi bien des chevaux en pension qu’un élevage de chevaux d’obstacle. Hubert Van der Weken élève des chevaux d’obstacle depuis de nombreuses années. Au début, il s’agissait de chevaux de selle luxembourgeois, mais entre-temps, il s’est concentré sur le cheval de sport allemand (DSP). La descendance de la famille Van der Weken en est déjà à sa septième génération. Les chevaux qu’ils élèvent eux-mêmes grandissent en troupeau. En été, ils vivent à plein temps dans de vastes pâturages et peuvent tout simplement profiter de leur vie d’équidés.
Hubert Van der Weken a lui-même été cavalier de saut d’obstacles et a concouru avec succès jusqu’en catégorie L. Il y a de nombreuses années, il exploitait une ferme laitière. Celle-ci a toutefois été abandonnée afin de pouvoir se concentrer pleinement sur l’élevage de chevaux. Son épouse, Sandra, est également une passionnée de dressage et une cavalière amateure.
Mel et Elli, les héritières qui font la fierté de la famille
Les deux filles de Hubert et Sandra, Mel (23 ans) et Elli (18 ans), étaient déjà en selle depuis leur plus jeune âge, mais en dressage au départ. Depuis, les deux sœurs ont déjà remporté leurs premiers succès en saut d’obstacles. Le hongre poney Dubidam, avec lequel Mel a même remporté deux fois le championnat des poneys, a joué un rôle particulier. À l’époque, Dubidam a atteint avec Mel la catégorie M des poneys. Elli a ensuite repris le hongre, avec lequel elle a concouru jusqu’en classe A**. Après une blessure au tendon, Dubidam a finalement pris sa retraite bien méritée et profite désormais, à l’âge de 21 ans, de sa vie dans son écurie. Elli a également déjà remporté le championnat luxembourgeois des poneys avec Charming Surprise. Avec le cheval Chelsea, qui n’a toutefois pas été élevé par la famille Van der Weken, Elli a concouru jusqu’en classe M. Les chevaux de concours actuels d’Elli sont le hongre Luxair, qui provient également de la maison Van der Weken, et sa jument Chelsea.
C’est avec le hongre Checker, issu de l’élevage de la maison, que Mel a remporté ses plus grands succès. Ce couple s’est classé plusieurs fois en M*. Checker est toujours sous la selle de Mel.
Le meilleur cheval élevé par la famille Van der Weken est la jument Charme, qui a obtenu de nombreux classements en catégorie S sous la selle du célèbre Björn Rohrbach. Mel est allée jusqu’en catégorie M avec cette jument particulière. Malheureusement, Charme est décédée il y a trois ans.
Les meilleurs chevaux du propre élevage de la famille Van der Weken sont actuellement la jument de sept ans Lysha, la jument de six ans Kimba, le hongre de treize ans Checker et le hongre de sept ans Cassido.
Il y a une vingtaine d’années, des chevaux issus de l’élevage de la famille Van der Weken couraient déjà avec succès jusqu’à la classe professionnelle sous la selle de Carlo Rollinger. Il s’agit entre autres des chevaux Cadillac et Crazy.
Shoorendran Nageswaran, le nouvel atout
Shoorendran Nageswaran, dit Che, est le « cavalier maison » de l’écurie Reitstall um Rouscht depuis environ deux ans et demi. Il monte les jeunes chevaux et les forme en douceur.
« Les jeunes sont montés pour la première fois à l’âge de quatre ans et sont ensuite initiés en douceur au saut d’obstacles. Ensuite, les chevaux passent tout l’été au pré et peuvent d’abord s’imprégner de leurs nouvelles connaissances et les assimiler. Lorsqu’ils font leurs premières expériences en compétition à l’âge de cinq ans, ils sont physiquement et mentalement déjà plus forts, car ils ont pu mûrir une année de plus« , a expliqué Che lors de la visite des écuries.
Ce dernier représente l’écurie Rouscht avec beaucoup de succès dans les compétitions internationales de saut d’obstacles. Il a même déjà remporté plusieurs victoires dans des catégories difficiles.
Comme il n’est pas possible de garder tous les chevaux, il y en a toujours quelques-uns à vendre chaque année, du cheval amateur au cheval de haut niveau. Cela vaut donc la peine de passer chez la famille Van der Weken si vous êtes à la recherche de chevaux équilibrés et préparés avec respect, notamment en ce qui concerne leur croissance. Hubert Van der Weken ne manque évidemment pas de produire sa propre nourriture. La gamme va du foin au muesli en passant par la paille.
Une écurie qui propose toutes les options
Le centre équestre Reitstall um Rouscht n’a pas seulement son propre élevage de chevaux, il gère également une écurie de pension. L’écurie dispose d’une trentaine de boxes, d’un grand manège (25x65m), d’une piste extérieure (40x70m), d’un petit rond de longe et d’un marcheur. Il y a même un tapis roulant pour les chevaux. En hiver, les chevaux viennent sur des paddocks de sable drainés et en été, la priorité est donnée au pâturage quotidien. L’écurie propose toutes les options, des heures d’entraînement à l’accompagnement en compétition. Tous les boxes de l’écurie de pension disposent d’une fenêtre ou sont au moins entièrement ouverts. Comme la forêt est proche des écuries, il est bien sûr possible de faire de belles promenades à cheval. Au total, le centre équestre peut accueillir jusqu’à environ 60 chevaux en comptant la partie écurie d’élevage.
Dans l’écurie d’élevage, les jeunes chevaux sont gardés en petits groupes dans de grands boxes pendant l’hiver. Les juments pleines se trouvent dans des boxes de poulinage de 4x4m. Tous les chevaux ont ici 24/24h accès au foin. Enfin au Reitstall um Rouscht se déroulent régulièrement des compétitions, allant de WBO au saut d’obstacles et au dressage.
Tania Wirth-Lahr
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