Dans quel état d’esprit se retrouve le groupe, après un enchaînement de résultats extrêmement compliqué, et cette position de lanterne rouge ?
C’est sûr que c’est une période difficile, mais on essaie de garder le moral, de rester motivé, appliqué. On sait que cela va être compliqué, mais on est parfaitement conscient qu’on ne va rien lâcher.
Est-ce qu’on arrive encore à rire, sourire, à l’entrainement dans ces conditions ?
L’avantage, c’est qu’on a un groupe qui vit très bien ensemble, et ce depuis le tout début. Même si on a toujours été dans la zone de danger, on garde le sourire, on s’entend bien, il n’y a pas de tensions. Personne ne se pointe du doigt, et on essaie vraiment de se relever les uns les autres.
Depuis quelques temps, ce sont des défaites sur des scores étriqués. Qu’est-ce qu’il manque pour aller chercher ce petit truc qui permet de ressortir des matchs avec un résultat positif ?
On manque déjà beaucoup de confiance après une série comme celle-ci. Et dans ce genre de situations, évidemment on va vite à faire des erreurs. Je suis persuadé qu’une victoire peut nous redonner de la confiance pour enchaîner. En 2023, on n’a pas pris trois points une fois, donc forcément, ça atteint le groupe… Un succès pourrait nous remettre dans le droit chemin.
Peut-on encore envisager de ne pas passer par la case barrages ?
Pour le moment, on s’est donné comme objectif d’aller chercher les barrages. On sait que cela va être difficile de se maintenir sans passer par là, avec l’écart de point qu’il y a déjà à l’heure actuelle. Evidemment, si l’opportunité se présente à nous, on fera tout pour la saisir, mais à l’heure actuelle, il faut déjà aller chercher les barrages.
Quand tu rejoins Hostert, es-tu conscient que vous allez vivre une saison comme celle-ci, avec une lutte pour le maintien jusqu’à la dernière seconde ?
Sincèrement, je ne pensais pas que ca allait être jusqu’à la dernière seconde. Maintenant, Hostert joue le maintien depuis des années, donc je savais que nous allions évoluer dans cette zone du championnat. Mais être conscient qu’on allait devoir se battre jusqu’à l’absolue dernière journée, ça, non, je ne le pensais pas nécessairement.
Quand on est défenseur, on arrive à prendre du plaisir malgré tout, quand on évolue dans la troisième moins bonne défense du championnat ?
Sincèrement, c’est vraiment galère plus qu’autre chose. Evidemment, personne n’aime encaisser de but, mais quand tu es défenseur ou gardien, réussir une clean sheet, c’est extrêmement agréable. En encaissant à chaque match, cela devient forcément compliqué de garder la confiance…
Alors que tu as rejoint le club d’Hostert après avoir été à Junglinster, as-tu été surpris de la différence de niveau entre la BGL Ligue et la Promotion d’Honneur ?
Dans un premier temps, je me suis senti à l’aise. Mais au fil des matchs, en enchaînant la défaite, j’ai commencé à douter. J’ai aussi pris plusieurs matchs de suspensions, donc ce n’était pas forcément simple de rebondir après ça.
Sur les cinq dernières journées, vous allez voir deux rendez-vous de bas de tableau contre Ettelbruck et le Fola. Le focus est-il particulièrement orienté sur ces deux rencontres ?
Ce qu’on veut, c’est vraiment prendre les matchs les uns après les autres. Ce n’est pas impossible que ces deux confrontations directes ne suffisent pas au final, donc il faut absolument prendre des points ailleurs, à commencer par ce week-end contre Pétange.
On rentre donc sur le terrain ce week-end avec l’objectif de l’emporter ?
Avant tout, il faut réussir à sortir de ce match avec au moins un point. Reprendre de la confiance, ne pas encaisser de buts, pour arriver assez serein contre Etzella. Si on continue de prendre deux buts par match, c’est forcément compliqué.
Mental Médias SARL
15 Rue Emile Mark
L-4620 Differdange LUXEMBOURG
m : moien@mental.lu