De retour à l’US Mondorf l’été dernier Sofiane Bekkouche a offert les trois points aux siens face à Strassen, dimanche. L’ailier de 26 ans reprend confiance dans une maison qu’il connaît bien, dont il a vu l’évolution depuis sa première pige, en 2017.
Qu’est-ce que ça fait de retrouver le chemin des filets pour la première fois depuis septembre ?
Ça fait du bien pour la tête, pour la confiance. Ça fait toujours plaisir de marquer un but important, un but qui vaut trois points.
Comment tu expliques cette longue période de disette ?
Je me suis blessé juste avant le premier match de coupe, j’avais une bonne contracture quadriceps. Je n’ai pas réintégré l’équipe tout de suite parce qu’elle tournait bien. Je faisais des bouts de match, j’ai perdu le rythme.
Ne pas marquer pendant aussi longtemps, ça t’a pesé ?
Pas spécialement, parce que j’ai fait des passes décisives et des bons matchs pour aider l’équipe.
Et ne plus être un titulaire important ?
Ça, oui, bien sûr. On a constamment envie d’être sur le terrain, donc c’est frustrant d’être remplaçant, mais il faut se mettre dans de bonnes dispositions pour aider l’équipe du mieux possible.
Avec Mondorf, il y a des buts dans tous les sens et il n’y a eu aucun 0-0 cette saison. C’est plus ouvert pour les joueurs offensifs comme toi ?
C’est vrai que pour nous, joueurs offensifs, c’est plaisant. Le coach nous laisse beaucoup de liberté devant. On démarre à un poste, mais si on accomplit les tâches qu’il nous demande, on peut faire ce que l’on veut devant. On n’a pas peur de tenter des choses, d’aller jouer les un contre un, d’aller provoquer. Les matchs sont ouverts, il n’y a pas de 0-0 ennuyant.
Vous n’avez connu qu’une série de deux victoires, en septembre. Comment tu l’expliques ?
On a du mal à gérer nos émotions et ça se ressent sur nos résultats. On encaisse souvent des buts par manque d’attention, sur des petits détails. Pendant quelques secondes, on peut être déconcentré, un peu ailleurs, notamment vis-à-vis de l’arbitrage ou de la physionomie du match, tout simplement. C’est sur ça qu’on a perdu pas mal de matchs et qu’on n’a pas su tenir nos résultats.
Tu es revenu au club après un premier passage en 2017. Pourquoi avoir décidé de revenir ici ?
Je souhaitais revenir dans la région pour des raisons familiales. Ma famille est originaire de Nancy et Metz. Au Luxembourg, je ne pouvais signer qu’à Mondorf et comme j’ai gardé de bons contacts avec les joueurs présents lors de mon premier passage, ça s’est fait assez naturellement. Je n’ai pas cherché ailleurs.
Qu’est-ce qui a changé ici ?
La gestion du club a bien progressé. Le club s’est professionnalisé entre guillemets, c’est plus carré, même au niveau du staff. Il y a un entraîneur des gardiens, un préparateur physique, une salle de musculation, un accès aux thermes de Mondorf pour la récupération.
Vous aviez terminé à la sixième place de BGL Ligue lors de cette fameuse saison 2017-2018. Tu penses que c’est un objectif atteignable cette saison ?
On avait réalisé la meilleure saison de l’histoire du club en termes de points. On avait un bel effectif, c’est le cas aussi cette saison. Je suis persuadé qu’on peut aller chercher cette sixième place.
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