Strassen fait tomber Differdange

Une première mi-temps plaisante, une deuxième hachée et nerveuse. Drôle de rencontre aujourd’hui entre Strassen et Differdange, qui s’est achevée sur une victoire des locaux 3-2. Le FCD, bien trop brouillon en seconde période commence ainsi bien mal sa saison, tandis que l’UNA lance définitivement la sienne.

(Almeida 18e, Bernardelli 29e, 86e) Strassen 3 – 2 Differdange (Oliveira, 12e, Bernardelli csc, 90+6)

Strassen prend les devants

Tant pour Strassen et Differdange, cette saison se devait être celle de la confirmation, après un très bel exercice précédent. La défaite inaugurale de ces deux clubs lors de la première journée était donc un contre-coup dans les ambitions assumées. Et explique parfaitement le tempo de cette partie dès les premiers instants de cette partie, entre deux équipes qui semblent décidées à prendre les trois points. Il ne faudra d’ailleurs que dix minutes pour les visiteurs pour concrétiser leurs ambitions. Une très belle action collective s’achevait par une passe de Pomponi pour Oliveira, qui fixait sans souci Ozcan (0-1, 12e). Une joie de courte durée puisque Strassen prenait seulement cinq minutes avant de revenir dans la partie : à la suite d’une combinaison limpide côté droit, le centre des locaux s’achevait dans les pieds de D’Anzico, qui vendangeait complètement son dégagement, droit dans les pieds d’Almeida. L’ailier droit ne se faisait pas prier pour remettre les deux équipes à égalité (1-1, 18e). Porté par cette égalisation, l’UNA essaie d’enfoncer le clou, tandis que Differdange semble lui aussi bien décidé à reprendre les devants. Le rythme élevé de la rencontre ne diminue ainsi pas, pour le plus grand plaisir des spectateurs, qui assistent-là à un match plaisant, et bientôt doté d’un troisième but : Moding trouve Tibor, fort excentré dans la surface. Dans une position pourtant peu dangereuse, l’ailier se fait sécher par un Cappa sorti de manière assez kamikaze. Penalty évident, que Bernardelli transforme sans fioritures (2-1,29e). L’avantage au score pris, la rencontre se déroule alors avec une domination des visiteurs, tandis que l’UNA essaie de prendre par surprise la défense adverse. Et peut aussi se reposer sur son gardien Ozcan, qui fait les arrêts nécessaires quand il faut, sur les tentatives lointaines de Gianni Monteiro ou encore Cabral. C’est d’ailleurs sur un tir aux vingt-mètres de ce dernier, arrêté, que l’arbitre sifflait la mi-temps du match.

Pluie de cartons, et Strassen finalement vainqueur

Après quarante-cinq premières minutes agréables, on espérait retrouver le même tempo en seconde. Et les premiers instants permettent d’y croire,  à l’image de Cabral trouvé côté droit, qui enchaîne une frappe lourde qui frôle le poteau gauche d’Ozcan. En face, l’UNA essaie de trouver des espaces, mais les occasions franches se font rares, et seules quelques frappes lointaines apportent un maigre frisson sur les cages de Cappa. De plaisante, la rencontre devient ensuite plus hachée et nerveuse, avec de nombreuses fautes, et des contestations de plus en plus fréquentes. Differdange essaie toujours de revenir dans le match, mais ne réussit pas réellement à véritablement trouver des situations concrètes. Les cartons défilent proportionnellement au temps qui passe, laissant ainsi toujours l’UNA devant au score. La frustration semble d’ailleurs monter au sein des visiteurs, qui tente de plus en plus de frappes ou centres au potentiel de réussite quasi nul. Une frustration qui se concrétisera par une faute grossière dans les tout derniers instants du match sur Nicolas Perez, pour un second penalty. Bernardelli, encore une fois, ne tremble pas, et permet à l’UNA de prendre un avantage définitif (3-1, 86e). Le but contre son camp de Bernardelli dans les tout derniers instants n’ changera rien (3-2, 90+6e) : victoire précieuse pour Strassen, qui lance officiellement sa saison, tandis que Differdange ne pouvait pas moins bien débuter sa saison.