C’est bientôt le grand jours pour Kevin Geniets et Michel Ries. Christine Majerus devra elle patienter jusque dimanche pour la course en ligne féminine (6h). Les cyclistes luxembourgeois ont eu tout loisir de découvrir depuis une semaine les routes sur lesquelles ils vont se frotter au gratin du cyclisme mondial, entre le Musashinonomori Park et le Fuji International Speedway lieu de l’arrivée.
Entre les deux, le peloton de 130 coureurs aura 234 kilomètres à avaler, avec un dénivelé total de 4865m. Les premiers 80km seront essentiellement plat, avant une longue montée sur Doushi Road (dénivelé 1000m), puis ensuite viendra le col de Kagosaka qui précède une longue et rapide descente de 15km. Le peloton prendra ensuite la direction des pentes inférieures du mont Fuji, la plus haute montagne du Japon, où il fera face à une montée de 14,3 kilomètres (6% de moyenne).
Les coureurs se dirigeront ensuite vers le Fuji Speedway, où ils franchiront la ligne d'arrivée à deux reprises avant d'entrer dans la dernière partie de la course, qui comprend le sommet du col de Mikuni à environ 30 kilomètres de l'arrivée. Cette montée de 6,8 kilomètres (moyenne de 10,2%) inclut des sections atteignant 20%, et pourrait se révéler l’endroit propice pour une attaque décisive. Après la montée, la course repart vers le lac Yamanaka et le col de Kagosaka avant de se terminer sur le Fuji Speedway.
Un enchaînement TDF/JO en moins d’une semaine
La plupart des favoris de cette épreuve en ligne olympique ont terminé le Tour de France il y a à peine une semaine. C’est évidemment le cas du Slovène Tadej Pogacar, vainqueur sur les Champs-Elysées dimanche dernier à 22 ans seulement de sa deuxième Grande Boucle. Wout Van Aert, Richard Carapaz, Alejandro Valverde, qui dispute à 41 ans ses cinquièmes JO, sont dans le même cas de figure. Primoz Roglic quant à lui, contraint à l’abandon sur le Tour aura-t-il retrouvé ses sensations? Attention également à un Remco Evenepoel qui pourrait se mêler à la lutte pour l’or olympique. Une médaille qu’avait décroché Greg Van Avermaet à Rio 2016, et qui sera également présent sur les routes japonaises.
L’équipe de France devra elle se passer de son champion du monde Julian Alaphilippe, et aussi de Romain Bardet, mais pourra compter sur David Gaudu. Côté italien, Vincenzo Nibali espère à 36 ans pouvoir créer la surprise. Malgré l’absence d’Egan Bernal, la Colombie sera tout de même à ne pas négliger avec Nairo Quintana et Rigoberto Uran. Du côté Britannique, Geraint Thomas qui a fait de l’or son objectif sera le leader d’une formation composée également d’Adam et Simon Yates, et de Tao Geoghegan Hart, vainqueur du Giro 2020.
Départ de la course samedi matin à 4h (heure du Luxembourg)
Le palmarès de la course en ligne masculine aux JO:
Rio 2016: Greg Van Avermaet (Belgique)
Londres 2012: Alexandre Vinokourov (Kazakhstan)
Pékin 2008: Samuel Sanchez (Espagne)
Athènes 2004: Paolo Bettini (Italie)
Sydney 2000: Jan Ullrich (Allemagne)
Atlanta 1996: Pascal Richard (Suisse)
Barcelone 1992: Fabio Casartelli (Italie)
Séoul 1988: Olaf Ludwig (RDA)
Los Angeles 1984: Alexi Grewal (USA)
Moscou 1980: Sergueï Soukhoroutchenkov (URSS)
Montréal 1976: Bernt Johansson (Suède)
Munich 1972: Hennie Kuiper (Pays-Bas)
Mexico 1968: Pierfranco Vanelli (Italie)
Tokyo 1964: Mario Zanin (Italie)
Rome 1960: Viktor Kapitonov (URSS)
Melbourne 1956: Ercole Baldini (Italie)
Helsinki 1952: André Noyelle (Belgique)
Londres 1948: José Beyaert (France)
Berlin 1936: Robert Charpentier (France)
Los Angeles 1932: Attilio Pavesi (Italie)
Amsterdam 1928: Henry Hansen (Danemark)
Paris 1924: Armand Blanchonnet (France)
Anvers 1920: Harry Stenqvist (Suède)
Stockholm 1912: Rudolph Lewis (Afrique du Sud)
Athènes 1896: Aristidis Konstantinidis (Grèce)
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