La commune de Roeser et l’équitation, c’est une longue histoire d’amour ?
Cette année, on fête justement la trentième édition des Réiser Päerdsdeeg. La première fois qu’il y a eu un concours à Crauthem, c’était en 1993. Une édition avait dû être déplacée à Niederanven à cause des intempéries qui avaient endommagé le terrain.
Comment ça a commencé chez vous ?
Mon prédécesseur, Arthur Sinner, était un grand passionné de chevaux. Son fils faisait aussi de l’équitation et il y a eu un premier contact avec la commune de Roeser où l’idée, depuis le début, était d’organiser quelque chose qui rassemble l’équitation et la fête populaire pour rendre le sport hippique plus accessible.
Au bout de 30 ans, on peut dire que c’est devenu un événement incontournable.
Tout à fait. Si l’on regarde le chemin parcouru depuis le début, malgré des situations difficiles comme la pandémie ou des conditions météorologiques désavantageuses qui ont compliqué certaines éditions, les Réiser Päerdsdeeg sont devenus un concours qui va au-delà de nos frontières, d’un côté avec la Grande-Région, et de l’autre à l’international avec des participants du monde entier.
On est donc sur un très bon niveau de compétitivité ?
Oui, complètement. Ces dernières années, le niveau des sportifs luxembourgeois dans le sport équestre abeaucoup évolué et les Réiser Päerdsdeeg, c’est toujours une occasion de se présenter à la population locale et de rendre encore plus attractif le sport au Luxembourg.
Quelles sont vos relations avec l’organisation ?
Au début, on a tout de suite recherché plusieurs clubs locaux qui participaient à l’organisation. Avec le handball club, les pompiers et l’harmonie municipale. Il y avait aussi le cercle agricole qui a depuis arrêté son activité. Avec Equisport, qui a longtemps organisé les Réiser Päerdsdeeg avec François Thierry et son équipe, on entretient des liens amicaux. Nos habitants, nos responsables d’associations qui participent, certains sontlà depuis le début, même s’il y a eu un rajeunissement, et c’est normal.
Que cela implique-t-il d’un point de vue organisationnel et logistique ?
Au niveau associatif, les préparatifs commencent presque le lendemain de l’édition précédente. Donc je suppose que dans quelques semaines, ils réfléchiront déjà à l’édition 2024. Du point de vue logistique, au niveau de la commune, il y a un certain entretien à faire tout au long de l’année. Les semaines avant l’événement, il y a beaucoup de choses à gérer concernant l’électricité et l’eau. Presque toutes nos équipes des espaces verts donnent un coup de main parce que la commune reste l’un des partenaires principaux des
organisateurs.
Les retombées en termes d’image, de communication pour la commune, sont certainement positives ?
Oui, bien évidemment, même si c’est difficile à chiffrer. Mais la commune de Roeser est associée au sport hippique au Luxembourg et dans la Grande Région. Il y a un attrait touristique et on fait fonctionner les hôtels, les restaurants.
Comment envisagez-vous les prochaines éditions ?
Avant tout, ce sont les organisateurs qui décident de cela. De notre côté, on peut tenir notre engagement de continuer le soutien du sport hippique. On aura dans les saisons à venir des investissements à faire sur le site, parce que la piste, même si elle est régulièrement entretenue, va avoir 25 ans. Donc il y aura des travaux à faire et on aura besoin de l’État, du ministère des Sports, mais aussi du ministère de l’Environnement parce qu’on se trouve en plein milieu forestier, en zone verte. Et pour chaque événement qu’on organise sur le site, on a besoin d’une autorisation. Ensemble avec les organisateurs, on devra essayer de trouver le soutien
nécessaire pour continuer. La volonté, en tout cas, est de continuer l’aventure.
La commune de Roeser est réputée pour le sport hippique, mais qu’en est-il des autres sports ?
Bien évidemment, Roeser, via le HC Berchem, est connue dans le monde du handball, où notre équipe a fini troisième du championnat cette saison et a joué la demi-finale de Coupe du Luxembourg avec beaucoup de jeunes talents de la commune. En général, le sport est important pour la commune, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on a pris la décision, dès la fin de la pandémie, d’accepter la proposition du ministère des Sports d’engager un coordinateur sportif à plein temps pour prendre davantage d’engagements dans le sport et surtout faire passer le message que la pratique est importante pour la santé. Donc on veut offrir une palette
très large à nos habitants.
Que peut-on vous souhaiter pour cette édition ?
Du beau temps déjà, un très beau concours et que la compétitivité reste au moins la même que lors des dernières éditions.
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