Vous avez été sacré samedi dernier suite à votre victoire dans la salle de votre rival berchemois. Un mot sur ce nouveau titre de champion ?
Nous sommes vraiment contents d’avoir remporté le championnat. Je pense que c’est mérité car nous nous sommes montrés constants et avons enchaîné des grandes séries de succès. Sur la fin, nous avons senti que nous étions fatigués notamment lorsque nous avons perdu contre Bascharage ou encore lorsque nous avons partagé le point du nul avec les Red Boys. Notre dernière victoire contre Berchem était importante car en cas de défaite nous pouvions les laisser revenir dans la course au titre. Et puis, nous l’avons fait aussi pour notre entraîneur qui part.
Vous avez tellement dominé la ligue qu’on en oublierait quasiment qu’il reste deux journées encore à disputer. Dès ce week-end, vous pourrez fêter ce troisième titre d’affilée avec vos supporters face à Käerjeng car le retour des spectateurs en tribunes est autorisé…
Si j’ai bien compris, ce ne sera qu’une jauge de 100 spectateurs mais bon c’est déjà bien ce premier pas vers un retour à la vie normale. Ce sera les plus fidèles qui seront présents. Nous sommes une belle famille à Esch. C’est pour cela que nous sommes toujours ensemble. Et ce sera top pour nos proches de nous voir en vrai plutôt que derrière un écran.
Comment le groupe aborde cette partie face à votre dauphin ?
Cela nous est déjà arrivé d’être champions avant le clap de fin du championnat alors nous serons encore concentrés pour aller chercher la victoire. Nous serons respectueux de notre adversaire en continuant à jouer à fond.
Ton plus beau souvenir de la saison écoulée ?
Il y en a toujours plein mais puisqu’il faut en choisir un je dirai samedi dernier avec cette victoire qui nous permet un nouveau sacre. Nous avons pu aussi voir le sourire d’André (ndlr :Gulbicki, le coach). Cela fait plaisir et rend fier.
Au contraire, celui qui t’a plus peiné ?
Notre premier match face à Bascharage à la maison en début de saison. Car les jours suivants, quasiment tous les joueurs des deux équipes avaient attrapé le virus. C’était parti pour le « stop and go »…
Une page se tourne à Esch avec le départ de votre coach de toujours André Gulbicki, que vous a apporté votre passage sous ses ordres ?
Il est un entraîneur très strict et met en place beaucoup d’entrainements. Quand les autres équipes étaient encore en vacances les étés, lui nous faisaient courir en forêt. Au final, tout ce travail a fait la différence. En 3 ans, nous avons décroché 5 titres sous ses ordres. Nous n’avions jamais connu cela auparavant. Personnellement, il m’a donné beaucoup de sa confiance et j’ai toujours fais en sorte de la lui rendre.
Tu t’es trouvé dans le top 10 lors de la saison régulière avec plus de 4 buts par match, puis tu as connu une légère baisse de régime dans les playoffs. Comment l’expliquer ?
Je ne pense pas que ce soit une baisse mais plus un petit coup de fatigue. Et c’est assez logique à mon sens. Je suis en effet sur une position où je joue quasiment toutes les parties de manière intégrale. Et puis il n’y pas que les buts qui comptent. Je me concentre surtout sur comment aider l’équipe au mieux. Le collectif prime sur les stats personnels.
La saison prochaine, le groupe eschois sera entraîné par Dado Grgic qui a été pro en tant que joueur et qui a coaché des troupes de jeunes du côté de l’Allemagne. Hâte de travailler avec lui ?
Je ne le connais pas. Je sais seulement qu’il est plus jeune que notre entraîneur actuel et qu’il a été un bon joueur de hand pro. Je pense que c’est important d’avoir un coach qui est passé par le terrain et qui sait donc comment aborder les rouages d’un match. Il a l’air d’être un entraineur strict et cela colle avec la philosophie du club. Nous sommes des joueurs disciplinés.
Vous serez donc Eschois lors du prochain exercice ?
Oui, à 100% !
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