Tom Meis : « Le titre, on commence à y penser »

Le demi-centre est revenu sur la première partie de saison et la surprenante deuxième place du HB Käerjeng. Il n’exclut pas la possibilité d’être champion, mais garde les pieds sur terre.

Comment jugez-vous la première partie de saison de votre équipe ?

On ne pensait pas être deuxième à l’heure actuelle. Notre objectif initial, c’était de faire une meilleure saison que la saison passée, qui avait été compliquée, donc on visait la troisième ou quatrième place. Là, on est deuxièmes, à un point de Esch. On commence forcément à y penser, mais il faut rester réaliste quant à nos chances, parce qu’on a un cadre assez limité et avec lequel il faudra tenir jusqu’à la fin de la saison. On a vu notamment contre Diekirch qu’on a encore quelques soucis sur la base arrière.

Aujourd’hui, est-ce que le titre de champion est devenu un objectif ?

À la base, non, le club n’avait pas l’objectif d’être champion et la troisième place aurait été satisfaisante. Maintenant, quand on voit qu’on enchaine les victoires et qu’on n’a que deux défaites au compteur, on commence à se dire que ça peut être possible. Si on réalise la même chose que lors de la première partie de championnat, ça pourra se jouer. Mais comme je l’ai dit, il faut garder en tête que notre cadre est plus limité que celui d’Esch et qu’on a deux blessés qui sont absents pendant plusieurs semaines.

Il y a un an, la dynamique était totalement différente à Käerjeng, qui n’arrivait pas à être régulier dans ses résultats. Qu’est-ce qui a changé depuis ? 

Déjà, je pense qu’on a bien intégré les nouveaux joueurs qui sont arrivés au club, que ce soit le pivot, le gardien ou l’arrière gauche. On a des jeunes qui ont aussi intégré l’équipe et même s’ils ne jouent pas forcément beaucoup, c’est important. Moi, j’avais des problèmes l’an passé et maintenant je reviens bien de ma blessure au tendon d’Achille.

Le changement d’entraineur a joué un rôle ?

Yérime Sylla était un bon entraîneur qui savait très bien travailler dans un club professionnel, mais c’était différent dans un club amateur comme le notre, au Luxembourg, et peut-être que ça n’a pas joué en sa faveur… Aujourd’hui, on a l’impression que l’alchimie est là, Zoran Radojevic a joué avec nous et nous connait mieux.

Personnellement, comment se passe votre saison ?

Pour l’instant, je suis vraiment satisfait, mais c’est parfois un peu dur parce que je joue quasiment tous les matchs pendant soixante minutes et j’aimerais mieux avoir un peu de temps sur le banc pour pouvoir être toujours à 100% sur le terrain. C’est le cas de beaucoup de joueurs dans l’équipe, donc parfois, on a des petits trous dans notre jeu et c’est à cause de cela, mais sinon tout va bien.