Que retenir des deux premiers matchs de championnat face à Mersch et Diekirch ?
Le plus important, c’était de prendre les 4 points, parce que c’est toujours important de gagner en début de saison pour partir sur de bonnes bases. Mersch et Diekirch, c’était des matchs qu’on devait absolument gagner. C’est sûr qu’on n’est pas au niveau où l’on aimerait être et qu’il y a encore beaucoup de choses à améliorer, mais on est une nouvelle équipe, donc il nous faut encore un peu de temps pour nous trouver et avoir les bons automatismes. Donc le but c’était 2 victoires. C’est réussi, et maintenant on va voir la suite.
Samedi, vous aurez un premier vrai test face aux Red Boys…
D’un point de vue psychologique, on n’est pas du tout favori. Honnêtement, quand on regarde les noms qu’il y a sur le papier, on n’a pas grand chose à perdre. Tout le monde s’attend à ce que les Red Boys gagnent ce match, à nous de prouver qu’on peut faire quelque chose contre une grande équipe. On veut prouver qu’on n’est pas aussi nul que tout le monde le pense et les faire chier autant que possible !
Vous vous êtes fixés des objectifs ?
C’est toujours difficile de se donner des objectifs dès le début de la saison quand on ne se connait pas encore trop. Chacun a ses propres objectifs : l’entraineur, les joueurs, le conseil d’administration… Mais je ne peux pas vous dire qu’on aimerait terminer à telle ou telle place parce qu’on a beaucoup de chantiers et beaucoup de choses à accomplir cette saison. Le but, c’est surtout de faire revivre le club et de prouver qu’avec une majorité de Luxembourgeois, on peut faire quelques chose. Peut-être qu’en janvier, on pourra se fixer des objectifs plus précis.
Comment s’est passé la pré-saison, qui a été plutôt mouvementée avec beaucoup de départs d’anciens ?
La saison dernière s’est vite terminée pour nous et on était au courant que l’équipe allait se reconstruire. Il y a eu énormément de changements dans l’équipe, dans le conseil d’administration. Le club se renouvelle et on aimerait qu’il se rattache au succès que l’on avait il y a dix ans de cela. Donc il y a eu de gros chamboulements, c’est une mission très difficile mais on veut que tout le monde puisse s’identifier à nouveau au club.
Comment te sens-tu dans ce nouveau projet avec beaucoup plus de jeunes qu’auparavant ?
L’idée est venue du conseil d’administration et de l’ancien comité. J’ai dit dès le début que je pourrais mieux m’identifier dans ce nouveau projet plutôt que de revivre la saison qu’on venait de vivre, qui était cauchemardesque. On va s’axer sur des Luxembourgeois talentueux et tenter de leur faire vivre le handball comme je l’ai connu à leur âge. C’est ce qui fait l’ADN du HBD et c’est ce qui nous a manqué ces dernières années selon moi.
Tu as également intégré le conseil d’administration. Pourquoi avoir pris cette décision ?
Au Luxembourg, après les matchs on parle beaucoup. L’idée, c’était de réintégrer des anciens joueurs qui ont toujours fait partie du HBD quand il était alors le club numéro 1 ou numéro 2 du pays avec une salle pleine, des joueurs d’expérience, quand c’était une vraie famille. Avant, ces gens-là étaient un peu en arrière plan, ils n’avaient pas forcément envie de s’investir à cause de la nouvelle image du HBD. J’ai donc créé un groupe et on a décidé qu’à dix, on allait faire ça ensemble pour renouer avec l’histoire du HB Dudelange. Notre motivation principale, c’est l’amour envers le club. On a vu qu’il était en train de couler, et ça nous tenait à coeur de le faire revivre.
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