Valentin Sannier : « Notre objectif va être de monter »

Eloigné des terrains pendant quatorze mois, le milieu de terrain de 29 ans, Valentin Sannier s’est confié sur la saison à venir pour son club, l’U.S Rumelange.

Depuis le COVID et l’arrêt prématuré du championnat où vous etiez à la première place du classement, Rumelange n’est plus parvenu à se hisser dans le top 4. Quelles en sont les raisons ?

Ces dernières années, nous n’étions jamais loin de ces places de barragistes, on a sûrement manqué d’experience et de profondeur de groupes. C’est pour ces raisons que le président et le coach ont recruté en quantité afin d’avoir un groupe de joueurs compétitifs pour la Promotion d’Honneur.

Rumelange a enregistré l’arrivée de nouveaux joueurs et notamment de l’attaquant Steve Dengler (33 ans) et Ame Sylla (28 ans). Que vont ils vous apporter ?

Ame Sylla est un joueur qui met beaucoup d’impact dans le milieu de terrain, ce dont on manquait cruellement lors de la saison dernière. Steve Dengler est quant à lui un attaquant de surface très adroit devant le but, capable de marquer de n’importe où. Nous avons déjà Bryan Maison qui marque souvent, mais c’est toujours mieux d’avoir un deuxième buteur dans une équipe.

A un mois de la reprise du championnat comment ressens-tu l’ambiance au sein du groupe ?

Il y a une très bonne ambiance au sein du groupe, on rigole beaucoup entre nous et c’est très plaisant. On est conscient de nos qualités et même si on a enregistré deux lourdes défaites en match amical (5-1 contre Schifflange et 6-1 contre Mondorf), nous restons sereins.

Quel sera l’objectif de Rumelange en championnat cette saison ?

On va pas se mentir, la montée reste notre objectif prioritaire, ca fait deux fois que nous échouons aux pieds des barrages, en espérant vraiment que cette année sera la bonne.

A titre personnel, tu retrouves le groupe après avoir été eloigné 14 mois des terrains, comment te sens-tu ?

Je me sens plutôt bien, je retrouve ma forme et des bonnes sensations malgrè quelques petites douleurs qui reviennent parfois. Les coachs sont à l’écoute et on adapte ma charge de travail. C’est que du positif pour moi car il y a un an je ne savais même pas si je remarcherai correctement. Ces douleurs chroniques au genou pour lesquelles je me suis fait opérer m’ont éloigné des terrains mais elles sont maintenant derrière moi.

Que peut-on te souhaiter personnellement pour ton retour ?

J’espère être épargné par mes douleurs, une bonne saison qui pourrait se conclure par une montée, ça serait vraiment génial.