Avez-vous été surpris de la performance de vos joueurs à Komarno ?
Un peu, oui, quand même.
Au-delà de la remontée sur les trois derniers sets, il faut retenir le second où vous êtes très proches de le gagner. Est-ce que c’est à ce moment que le groupe s’est rendu compte qu’il y avait quelque chose à faire ?
Oui, on s’est rendu compte au deuxième set qu’il y avait une réelle possibilité. On aurait dû le gagner d’ailleurs, mais quelques petites fautes bêtes nous empêchent de l’emporter à la toute fin. On est alors mené 2-0. Après, on a quand même nettement dominé les deux manches suivantes en les gardant en dessous de vingt points.
Quand on arrive à un cinquième set décisif, cela se joue-t-il plus dans la tête ?
Oui, cela se joue dans la tête, mais surtout, on savait qu’on n’avait plus rien à perdre. L’objectif de prendre deux sets était acquis. On savait simplement qu’il fallait tenir encore un quart d’heure, tout donner, et force est de constater que cela a bien fonctionné.
Est-ce que vous avez été surpris par la capacité de vos joueurs à répondre physiquement au vu de l’intensité de la rencontre ?
Surpris, non. On s’entraîne quand même pour tenir cinq sets. C’est sûr que c’était un niveau assez élevé et que certains joueurs ont été plus sollicités que d’autres, mais on a réussi une très belle performance d’équipe.
Avec cette victoire en main, considérez-vous Strassen comme favori dorénavant ?
Non.
Pourquoi ?
Il faut quand même tenir compte que l’adversaire a l’opposite de l’équipe nationale slovaque au sein de son équipe. Il y a aussi deux joueurs plus anciens qui ont joué dans les championnats d’Italie et de Pologne et qui ont énormément d’expérience. On recommence donc sur ce score de 0-0, et on va voir jusqu’où on peut aller.
Quelles vont être les clés de ce match retour ?
Cela sera surtout au niveau du bloc défense. En réception on tient la route, et en contre-attaque aussi. Donc c’est vraiment là-dessus qu’il faudra faire attention car on est tout de même pénalisé : certains de leurs joueurs dépassent les 2 mètres.
La semaine passée, Lorentzweiler a joué avec un public particulièrement chaud derrière lui. Est-ce que ce soutien des spectateurs pourrait être une aide précieuse ?
C’est clair que cela peut nous aider beaucoup. Maintenant, ce sont les vacances scolaires, avant la Toussaint, on ne sait pas trop encore combien de spectateurs répondront présent. On a eu le choix entre ce soir, mercredi ou jeudi. Demain, c’est férié, et le jeudi nous rapprochait trop du match de samedi en Coupe contre Bertrange…
Strassen – Komarno, Mardi 31 octobre, 19h30
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