Progrès 0 – 2 Strassen (Bernardelli, 37e SP, Perez, 63e)
Strassen pique le Progrès
On a pu voir lors des récents résultats que le Progrès n’était pas toujours des plus impérial lors des entames de match. Un constat qui s’est à nouveau matérialisé lors de la réception de l’UNA, qui n’a qu’à imposer un bloc bas compact pour véritablement empêcher le leader de BGL Ligue de les malmener. Il faut attendre la quasi demi-heure de jeu avant de véritablement assister à nos premiers frissons, mais ceux-ci ont le mérite d’être intenses. Mazure passe proche de tromper Ozcan, avant une nouvelle tentative que le portier de l’UNA repousse encore une fois. Un corner mal dégagé laisse croire à l’ouverture du score des locaux, mais aucun joueur du Progrès ne réussit à transformer le centre-tir en offrande.
Strassen ne demeure pas en reste puisque sur une relance grossière de Flauss, Stulin balance une ogive qui vient s’écraser sur la barre transversale. Des enchaînements d’opportunités qui offrent à la rencontre un rythme plaisant. Cup Alors que le Progrès appose une pression de plus en plus marquée, les visiteurs breakent au meilleur des moments. L’arbitre de la rencontre siffle un penalty assez confus, que Bernardelli ne se prie pas pour transformer sans souci. Une ouverture du score contre le cours du jeu, mais pas nécessairement choquante, tant les joueurs de Christian Lutz essayaient de faire mal à la moindre opportunité.
Le chef d’oeuvre de Perez
Clairement motivé, le Progrès revient en seconde période avec d’énormes velléités offensives. Et le premier quart de jeu offre un véritable siège, dans lequel les attaquants de Niederkorn vendangent à plusieurs reprises. Une pression folle qui ne se matérialise pas en égalisation, alors que les visiteurs semblent de plus en plus acculés. On se dit alors que sans miracle, l’UNA va concéder. C’est alors que Nicolas Perez surgit pour son club. Sur une reprise de volée absolument phénoménale aux trente mètres, l’attaquant offre le but du break avec potentiellement le plus beau but de la saison. Un pion majestueux qui met indéniablement un coup au moral du Progrès. Toujours dominateur mais moins étouffant, Niederkorn continue de mettre la pression, mais n’arrive pas à faire rompre les visiteurs, à l’image d’Ozcan, toujours aussi imperméable dans sa surface. Malgré quelques opportunités sans cesse repoussé par le portier de l'UNA, le Progrès concède la défaite, et voit donc Dudelange, vainqueur dans la difficulté de Mondorf, reprendre la première place.
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